La Marocaine des jeux et des sports Affichant un réseau de 2.000 terminaux, la Marocaine des jeux et des sports marque le passage du mode traditionnel au high-tech. La transition a été réalisée grâce aux efforts de l'administrateur-délégué de l'entité qui ont abouti sur le partenariat avec G-Tech, leader mondial dans le domaine. Principal pourvoyeur du Fonds national de développement du sport(FNDS), la Marocaine des jeux a inscrit sa dynamique de développement dans une courbe croissante. Cette entité, qui quelques années plutôt souffrait de difficultés financières graves, a pu se relever après que Fadel Drissi en ait pris les commandes. Preuve à l'appui, au bout de 7 ans à la tête de cet organisme, le chiffre d'affaires a été multiplié par 6 avec en prime, la réussite du pari de la modernisation. L'évolution de la Marocaine des jeux et des sports peut être scindée en deux périodes : pré et post 2000. Cette année a en effet marqué son passage de l'off au on-line, soit l'informatisation totale de l'ensemble du système d'exploitation des jeux. Cette volonté de mutation, exprimée depuis longtemps par la société, s'est traduite par un contrat de “ facilities management ” signé avec l'OTT (Online Transaction Technology), filiale du groupe G-Tech, leader mondial du secteur. Forte de ses 70 % du marché international des loteries d'Etat, cette compagnie, à travers sa filiale, a pris en charge la gestion du service sur le terrain, soit la prospection et l'installation des points de vente, communication sur les produits et recherche & développement. Cet accord de gestion entre les deux entités a permis à la Marocaine des jeux de passer, dès avril 2000, du système off-line au système on-line, permettant le suivi et le traitement des transactions en temps réel. Une opération complexe qui a nécessité un investissement conséquent. C'est d'ailleurs ce qui s'est reflété dans la déclaration d'Henri Finez, directeur général d'OTT : “ Pour assurer le traitement des transactions en temps réel, des investissements de taille en équipements de hautes technologies ont été mis en place, notamment un système radio et satellite. L'aspect sécurité n'a pas été négligé, puisqu'il est partie prenante au niveau de chaque composante ”. Sur le plan technique, la solution proposée par OTT s'est traduite par la mise en place de 2.000 terminaux fonctionnant en temps réel à travers le territoire. Ainsi, lorsque le bulletin est introduit dans une machine, un signal radio est transmis à la station de base (chacune couvre un rayon de 30 km). Le signal est ensuite envoyé au centre de tri Mohammédia (hub), via un réseau satellite. Il est enfin intercepté au niveau du centre technique d'OTT, sis à la zone industrielle de Ben M'sik, à Casablanca. La transaction est validée au niveau du centre et le signal est renvoyé à la case départ, suivant le même cheminement, et un reçu est édité. Le tout en une seconde. Ce processus est verrouillé par un système de sécurité fonctionnant en mode “dual”, permettant la sauvegarde instantanée et intégrale des opérations traitées. A travers ce nouveau système, la société réalise des prouesses, en prenant en considération l'échelle continentale, puisqu'il permet de traiter un volume hebdomadaire de 2 à 3 millions de transactions. Par ailleurs, la révolution technologique qu'a connue la Marocaine des sports ne manquera pas d'avoir des retombées sur le sport national, puisqu'à partir de 2005, il est prévu que 1 million de dirhams soit versé annuellement à la FNDS. C'est donc pour sensibiliser le public sur l'importance de sa mission, entièrement dédiée au développement des sports nationaux, que la société prévoit de lancer une campagne de communication institutionnelle de grande envergure. Cette dernière utilisera l'ensemble des supports, notamment, la télévision à travers 2 thèmes, la presse (4 messages différents), la radio et les panneaux d'affichage grand format.