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Proche-Orient : La Maison Blanche hésite
Publié dans La Gazette du Maroc le 29 - 05 - 2009

Le président Barak Obama ne devrait pas présenter, le 4 juin prochain, au Caire, son plan de paix pour le Proche- Orient, mais se contenter d'évoquer les rapports entre les Etats-Unis et le monde arabo-musulman. Les raisons de ce choix sont multiples.
Après sa rencontre, le 18 mai, avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, des rumeurs avaient circulé avec insistance, largement relayées par la presse internationale. Le président américain Barak Obama annoncerait, le 4 juin, lors de sa visite officielle en Egypte, son plan de paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce plan serait une version, considérablement remaniée, du plan mis au point par la Ligue arabe lors de ses sommets de Beyrouth et de Riad, prévoyant une reconnaissance d'Israël par les 57 pays arabo-musulmans de la planète en échange de l'évacuation de tous les territoires occupés depuis juin 1967 et la création d'un Etat palestinien ayant pour capitale Jérusalem Est.
Ce calendrier a été démenti par un communiqué de la Maison-Blanche en date du 23 mai. Le président Barak Obama prononcera bien un discours au Caire le 4 juin prochain, mais ce discours sera essentiellement consacré aux relations entre les Etats-Unis et le monde arabo-musulman. Certains interprètent d'ores et déjà cette décision comme une reculade de Barak Obama, peu désireux de se brouiller avec les Israéliens et avec une partie de son électorat.
En fait, il semble que la décision de Barak Obama de retarder l'annonce de son plan pour résoudre le conflit du Proche-Orient soit plutôt la conséquence d'événements étrangers à sa volonté. Le premier est l'état de santé du président égyptien Hosni Moubarak qu'on dit très affecté par la disparition prématurée de son petit-fils, des suites d'une intoxication alimentaire. Le raïs égyptien a annulé le voyage qu'il devait faire aux Etats-Unis pour y rencontrer Barak Obama. Or, celui-ci ne veut rien décider sans avoir au préalable discuté avec Hosni Moubarak de ses intentions. Il sait l'Egypte très sourcilleuse de son rang et de sa volonté d'apparaître comme le premier interlocuteur des Etats-Unis dans ce dossier. Cette place lui est disputée par la Jordanie et la Turquie.
De plus, les conseillers du président américain attendent encore de la part des Etats membres de la Ligue arabe des éclaircissements sur un certain nombre de points litigieux. Ceux-ci concernent essentiellement la renonciation par les Palestiniens à la revendication du droit au retour pour les réfugiés de 1948 ainsi que la question de la souveraineté sur le Haram Al Sharif, l'Esplanade des deux Mosquées.
Les Etats-Unis souhaitent que le règlement définitif du conflit israélo-arabe se fasse sur la base de la solution de deux Etats pour deux peuples, étant entendu que les Palestiniens renonceraient à réclamer le retour des réfugiés originaires de la partie de la Palestine devenue l'Etat juif. Ces réfugiés seraient indemnisés par la communauté internationale et auraient le choix entre soit s'installer dans le futur Etat palestinien, soit acquérir la nationalité des pays où ils vivent.
Or, il semblerait que certains pays arabes, en particulier le Liban et le Koweit, soient hostiles à cette dernière solution, par crainte que ces nouveaux citoyens ne provoquent un changement radical de leur carte politique.
S'agissant de la souveraineté sur l'Esplanade des deux Mosquées, l'Autorité palestinienne a fait savoir qu'elle était disposée à confier cette souveraineté à l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) dont les membres se sont réunis fin mai à Damas.
Mais certains pays membres de l'OCI considèrent que cette organisation est trop étroitement dépendante des Saoudiens et que ceux-ci contrôleraient de la sorte l'ensemble des lieux saints de l'islam, donnant une suprématie lourde de conséquences au courant wahhabite. Ce sont donc ces considérations qui auraient conduit Barak Obama à retarder l'annonce de son plan, d'autant qu'il ne veut pas apparaître comme dictant ses ordres à ses interlocuteurs, une attitude qu'on a beaucoup reprochée à son prédécesseur George Bush.
Le président américain préfère donc attendre les éclaircissements qu'il a demandés, quitte à exercer de très fortes pressions sur les uns et les autres, une fois qu'il aura tracé les grands contours de la future Pax Americana. ■


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