Les mercenaires séparatistes ne cessent d'enregistrer des défections dans leurs rangs et de compter, impuissants, les séquestrés sahraouis de Tindouf qui regagnent la mère-patrie à la moindre opportunité. Celle-ci a été offerte à Massaoud Ould Othmane qui, bénéficiant des échanges de visites entre familles originaires des provinces marocaines du sud, et séquestrées dans les camps de Lahmada, en vertu de la dérogation obtenue le 5 mars 2005 par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) conforté par l'appui logistique de l'ONU, a refusé de retourner dans les camps de la honte. Natif de Laâyoune en 1940, Massaoud Ould Othmane arrivé dans la capitale de Sakiat Al Hamra le mercredi 28 janvier dernier pour repartir normalement le vendredi suivant. Dans une déclaration à notre publication, il a expliqué : « j'ai refusé de retourner dans l'enfer de Tindouf, surtout après avoir constaté le niveau impressionnant de développement des provinces sahariennes du Royaume. Ce qui contraste totalement avec la propagande séparatiste cherchant à ternir l'image du Maroc sur la question des droits de l'homme alors que les polisariens continuent de séquestrer dans des conditions inhumaines les Sahraouis dans les camps de Lahmada ». Dans son élan, il a ajouté que « les séquestrés de Tindouf sont profondément déterminés à regagner la mère-patrie, le Maroc, mais les algéro-séparatistes les retiennent prisonniers de barbelés infranchissables sous très haute surveillance ».