Les promoteurs immobiliers, qui ont dernièrement rencontré le Premier ministre, tirent la sonnette d'alarme sur l'avenir du logement social. Pour eux, la cherté et la rareté du foncier, associés à la réduction des incitations fiscales pour ce genre de projets, sont autant de facteurs qui les poussent,ou les pousseraient, à ne plus s'intéresser autant à ce business. D'ailleurs, depuis un certain temps, les grands groupes immobiliers n'ont pas reconduit leur expérience en signant des conventions avec l'Etat visant à investir ce segment du logement. Par ailleurs, et à l'issue de cette réunion avec le Premier ministre, la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers (FNPI) a émis son souhait de voir créer une cellule composée de représentants de la Primature, des principaux ministères ou administrations concernés et de la Fédération. Cette cellule aurait pour but de travailler sur une démarche globale assurant une meilleure visibilité au secteur et s'accorder sur des propositions concrètes à même de relancer les programmes de logements sociaux.