Initiative louable, que celle mise en chantier par la CGEM dont le dispositif de labellisation des entreprises gagnerait à être mieux connu et, surtout, massivement suivi. Notamment, par les «grosses pointures» qui, étrangement, semblent manquer à l'appel de la mise à l'épreuve des «meilleures pratiques en matière de gouvernance et de responsabilité sociale». Référentiel d'objectifs dans la charte RSE (Responsabilité sociale de l'entreprise), audit, Comité d'attribution, Commission Label, cabinets d'experts accrédités pour les audits, dont les ténors mondiaux Veritas et Vigeo Group et nationaux, à l'instar de DIORH associé à un groupement international, un passage obligé pour décrocher le fameux label CGEM courant pour 3 années. Cette distinction qui crédibilise les entreprises labellisées, permet de négocier des avantages auprès des partenaires institutionnels publics et privés, dont les partenariats exemplaires déjà acquis, mettent en scène l'Administration des douanes, le CAM, le Groupe BP et la CNSS, tandis que sont pressentis incessamment pour renforcer l'effectif à l'appui institutionnel, la Direction générale des Impôts, l'Office des Changes, ainsi que d'autres banques. Pourtant, le bilan est assez maigre à ce jour, en dénombrant seulement 9 entités économiques frappées du label CGEM dont Lafarge Maroc, les Chantiers et Ateliers du Maroc, LOGIMAG, ERAMEDIC et LGMC Industries. Bravo, en tout cas, à ces dernières qui ont magistralement donné la leçon d'entreprises pragmatiques pionnières en matière de processus de labellisation, tandis que bien d'autres s'enfoncent toujours dans les discours stratégiques et conceptuels sans efficacité pratique. Du moins, au regard du palmarès !