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Les à côtés d'un dossier brûlant : Belliraj ou le feu entre des doigts froids
Publié dans La Gazette du Maroc le 14 - 03 - 2008

Plus l'information circule, plus le dossier de Abdelkader Belliraj devient opaque. Coté barbouzerie, précisément.
S'il ne fait pas l'ombre d'un doute que la cellule terroriste planifiait un carnage sans précédent, les révélations au sujet du cerveau de la bande sont aussi fracassantes que déroutantes. D'abord, plusieurs médias annoncent qu'Abdelkader Belliraj était informateur de la Sûreté de l'Etat belge pendant des années. Ensuite, des infos de la presse font état d'une «infiltration», sous la houlette de la Cia américaine, du genre un flic dans le maquis islamiste en Algérie. Les services secrets français auraient eu recours aux services du chef de la cellule. Et, partant, poser la question : en fait qui manipulait ce terroriste-barbouze ?
Loin de tomber dans un jeu de poker à la 007, il y a fort à parier que le terrorisme, dont le plus grand nombre de victimes est de plus en plus issu des pays d'origine, était une «curiosité» «mise sous surveillance dans les labos de la barbouzerie occidentale. D'ailleurs, le cas de l'ennemi venu du Nord, Belliraj, n'est pas unique. Rappelons surtout le cas des afghans Arabes et leur maître à penser, Benladen. N'était-il pas épaulé, soutenu et entraîné par les services Américains? L'histoire ne retiendra pas la suite que c'est ce même barbu qui a endeuillé l'Amérique avant de faire couler du sang dans son propre pays et celui des autres pays de la sphère arabo-musulmane. Autre pays, autre hypocrisie  : la grande Bretagne, longtemps grand havre de paix pour les islamistes, surtout égyptiens et pakistanais, donnait à boire et à manger à tous ces nervis, pourtant recherchés dans leurs pays. Ainsi est né le Londonistan. Il a fallu un carnage sur le sol britannique pour que cesse la duplicité des services du pays de Tony Blair.A quel prix , seigneur !
Le cas Belliraj serait-il similaire ?
A en juger par la réaction de l'Etat, de l'indignation de son chef de sûreté, et des retombées politiques et institutionnelles, la Belgique est avant tout un cas de conscience. Avant tout, surtout ! Elle a donc un examen de conscience à faire, et n'est malheureusement pas la seule. Car l'Occident, maintenant pris en tenaille, a toujours sans scrupules parfois, fait peu de cas de la sécurité du Sud. Davantage précaire, moins équipé, il faisait les frais des pokers et des barbouzeries forts dangereux. Pourvu que ses territoires soient mis à l'abri ! La leçon british est on ne peut plus éloquente, désormais !


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