Il s'en trouve des énergumènes sans foi ni loi dont l'arrogance et la mauvaise éducation les poussent à piétiner les lois au mépris du civisme et de l'urbanité. Les plus coriaces d'entre ces «malappris» n'hésitent pas, et le plus effrontément du monde, à squatter sans vergogne les voies et les espaces publics pour leurs seuls intérêts mercantiles ou leurs besoins égocentriques. Trottoirs transformés en parkings au centre des grandes agglomérations urbaines, occupation illégale des voies publiques dans les zones industrielles, constructions illégales sur des surfaces «annexées» de facto, multiplication des souks anarchiques verrouillant la circulation à l'intersection des grandes artères urbaines, Rues et trottoirs squattés alternativement par les automobilistes et les piétons, fleuristes sauvages, extension indue des terrasses de cafés et restaurants bouchant le passage, et j'en passe. C'est devenu véritablement le calvaire quotidien des fournisseurs, clients et particuliers motorisés ou pied à terre. Ce n'est pas une charte à la casablancaise qu'il faudra pour ramener tous ces indisciplinés à la raison, mais bel et bien des opérations musclées pour dissuader les plus récalcitrants de ces nouveaux «envahisseurs» qui n'en font qu'à leur tête envers et contre tous.