Lors de la visite en Algérie, dimanche dernier, du président malien, Amadou Toumani Touri, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas hésité à faire part de sa préoccupation de la tension persistante dans la région du Sahel, qui touche les frontières de son pays. Le chef de l'Etat algérien qui, tout en appelant à la consolidation dans le nord du Mali, a insisté sur l'application scrupuleuse et intégral» de l'accord signé à Alger, le 4 juillet 2006, entre le gouvernement malien et les rebelles Touaregs. Un accord qui n'a jamais été respecté depuis. Dans ce contexte, et de source diplomatique européenne dans la capitale algérienne, on apprend que Bouteflika aurait vivement critiqué lors de sa réunion avec son homologue malien, le rôle, joué par la Libye dans les conflits entre les parties concernées dans le Sahel, qui avait été couvert voire cautionné de temps en temps par le Mali. Ce que le chef de l'Etat de ce pays a catégoriquement rejeté.