SUR LE VIF Voici le port de la capitale économique Les marchands de poissons vont jusqu'aux poubelles communes chercher des pièces qu'ils lavent avec l'eau des égouts pour les exposer à la vente à un public qui ignore l'origine de la marchandise. Mohammédia Les dortoirs de la ville des roses Ville des roses. C'est ainsi que nous devrions l'appeler; avec un mensonge en plus, parce qu'elle n'est en fait qu'une ville-dortoir, où des centaines de faux locataires, composés de journalistes, de cadres «Think-thinks», de petits ouvriers, de voleurs également, élisent domicile. Pour une nuit à Mohammédia. Le reste de la journée, ces gens-là, le passent à Casablanca ou à Rabat. Les uns suent, les autres volent. De fleurs, il n'en existe que dans le fameux parc que la raffinerie a offert à la ville contre les nuages empoisonnant les riverains. STATIONNEMENT ET HORODATEURS Le Tribunal administratif contre une police parallèle Ils ont un uniforme semblable à une police parallèle. Ils vous bloquent la roue de votre véhicule, parce que vous n'avez pas joué dans des machines à sous, dites gardiennage, sur les lieux publics. Des policiers sans… Le tribunal administratif de Rabat a rendu un jugement portant le n° : 34-26 juin 2007, faisant état de l'incompétence totale du Premier ministre à apposer un sabot sur la roue d'un véhicule, selon les stipulations des articles en vigueur et la hiérarchisation des degrés de responsabilités. En d'autres termes, l'employé faussement uniformisé n'a pas le droit de bloquer un véhicule. Ce même employé dépend d'une hiérarchie précédemment signifiée. Il s'agit en effet de dépassements flagrants, d'atteintes même à la propriété et la liberté de circulation des êtres et des biens. Le bénéficiaire est avocat. Les quelques millions d'automobilistes n'ont pas cette chance ! Que fera-t-on d'un tel jugement, rendu par un tribunal administratif qui refuse une police bâtarde ? La rotonde Barbarie La dernière fois, on vous parlais de cactus qui devaient orner nos refuges centraux sur les grands boulevards et avenues. Un lecteur me suggère mieux. Mais je crois qu'il a dû copier sa suggestion sur les réflexions de Gad El Maleh et Jamal Debbouz. D'ailleurs, pour être franc, des trois, je ne sais pas qui a copié sur l'autre. N'empêche que l'idée est bonne. Elle contribuera efficacement à l'attrait des 10 millions de touristes pour 2010. Mon lecteur veut que les visiteurs de la métropole ne prennent plus de dessert dans les restaurants, hôtels ou buffets. C'est dans la rue, sur les avenues et boulevards qu'ils dégusteront nos figues…de barbarie ! Ceci dit, il ne faut pas le dire ni l'écrire. Parce que barbarie rime avec horreur, comme les cartes postales des charmeurs de serpents. Il faudrait savoir combien de touristes ont zappé le Maroc à cause de cette trouvaille où l'on ne montre que singes, serpents et danseuses du ventre. Continuons dans la barbarie et publions des cartes postales d'enfants de rues et de mères célibataires. On a réellement besoin d'éducateurs, même pas spécialisés !