Période normale ou Ramadan, les Marocains n'ont guère senti la différence dans un activisme Royal ne baissant pas le ryhtme d'un cran tout au long du mois béni de jeûne. Grâce au suivi du souverain, la mosquée Al Qaraouiyine vient de reprendre du service. La décision du Souverain de présider, dans la soirée du 9 octobre, la veillée de Laylat Al-Qadr dans la mythique Mosquée Al Qaraouiyine est pleine de sens. La Qaraouiyine dont les travaux de restauration mobilisent une enveloppe de 27 millions de DH est le plus ancien et le plus prestigieux patrimoine religieux, culturel et civilisationnel de la ville fondée par Moulay Idriss Al Azhar, autant que cet édifice regroupant une Mosquée, une université et une bibliothèque, représente l'un des plus marquants monuments et espaces de la civilisation islamique dans son ensemble. Le Souverain a, également, donné le coup d'envoi au programme de réhabilitation de l'ancienne médina de la capitale spirituelle nécessitant un montant de 1,237 milliard de DH pour une durée des travaux s'étalant entre 2007 et 2013. Amélioration des conditions de vie des habitants, mise à niveau du tissu urbanistique et architectural et promotion du tourisme culturel forment les trois objectifs de ce grand chantier de restauration générale de la médina de Fès. Lorsque l'on sait que cette dernière a été classée par l'UNESCO patrimoine universel de l'humanité, l'on est en mesure de mieux apprécier la portée et l'impact de pareil chantier de restauration de la médina de cité impériale la plus riche et la plus authentique du Royaume dont le renom et la pérennité ont transcendé nos frontières. Par ce geste Royal de réhabiliter la médina et la Qaraouiyine, c'est tout le Maroc qui entend montrer au monde entier que notre pays tient ses engagements universels, non seulement politiques en termes de démocratie et de respect des droits de l'homme, mais aussi en termes de civilisation et de culture qui ont transformé certaines parties de notre pays en un musée universel appartenant au patrimoine de l'humanité. Oui, et c'est le cas de le dire, les rênes de la nation sont solidement tenues par un Roi volontariste «tous terrains» et «tous projets» qui ne cesse d'aligner les projets et réalisations en sa double qualité de règne spatiotemporel, Amir Al Mouminine et Chef d'Etat. Et comme la nature a horreur du vide, surtout face aux tergiversations politiques tardant à accoucher du nouveau gouvernement, le Souverain a maintenu la cadence des inaugurations et coups d'envoi de chantiers et de projets en divers endroits du pays en marquant une étape assez soutenue dans la capitale spirituelle du Royaume.