Equipe olympique A l'assaut du Cameroun Rendez-vous crucial, ce 14 octobre, pour l'équipe nationale olympique qui se doit de reprendre la première place dans son groupe. La qualification pour les JO de Pékin passe par là. Et c'est justement ce même Cameroun qu'il a à affronter qui la lui dispute beaucoup plus que les deux autres co-locataires du groupe. Au match aller, on a trop mis la pression aux Marocains allant jusqu'à oublier le fair-play et les valeurs qui doivent accompagner le sport. Ces pratiques n'étant pas marocaines, c'est sur le terrain que l'équipe nationale compte remettre les pendules à l'heure. Aussi Jamal Fethi a-t-il fait appel à ses meilleurs éléments. Aux côtés des habitués Chihi, Zhar, Hermach, Rabeh, Soubaï, Bourkadi, Benjelloun, Benzoukane…, on notera la première participation du sociétaire de l'Inter Milan, Brahim Maaroufi qui a fini par se décider pour les couleurs nationales, le retour de Lahmadi de Twente et surtout le rappel de deux jeunes qui brillent en championnat national : le Rajaoui Metouali et le Jdidi Lehoua. Football «Les petits» se rebiffent Faut-il désormais compter avec d'autres «grands» que ceux des dernières saisons ? Il est certes trop tôt pour se faire une idée là-dessus, mais au vu des premiers résultats, la physionomie de ce championnat de D1 serait en train de changer. Un DHJ qui vous bat les FAR ou un KAC qui fait vite d'oublier son ratage face au WAC pour se payer le champion en titre, l'OCK, sans parler de cette JSM qui supporte de trop longs trajets tout en tentant de s'abonner aux bons résultas. Elle l'a prouvé face à Meknès comme à Oujda. La confirmation passe ce week-end par le Raja, à domicile. Quant au FUS, après ses deux défaites, c'est à l'épreuve wydadie qu'il est appelé à se soumettre. Mais le duel, ce sera FAR / KACM entre deux entraîneurs qui ont tous deux besoin de se rassurer. Football La nostalgie de Tanger Les équipes de la D2 ne sont pas en reste. Avec la bagatelle des vingt buts marqués dès la deuxième journée, le ton est vite donné. Fort de deux victoires consécutives, Tanger démontre que la première division commence déjà à lui manquer. Pour sa dernière victime, tout nouvellement montée, les choses vont plutôt mal. Le TAS en est déjà à deux défaites. L'équipe qui semble en ce début vouloir rivaliser avec Tanger, c'est de toute évidence Témara. Même si elle avait à affronter Berrechid qui n'est pas facile à manier à domicile, elle a su empocher les points de la victoire, faisant ainsi le plein lors des deux journées. Le plein des buts par contre, on le doit au match entre Sidi Kacem et Houara qui ont dû marquer six buts pour se partager enfin les points. Tennis À la croisée des chemins Le RUC tennis retrouvera-t-il cette sérénité qui a toujours été sienne ? Une assemblée générale extraordinaire est annoncée pour le 20 octobre prochain sur décision du comité directeur qui s'est vu obligé de geler les activités du comité en place. La crise entre les composantes du bureau avait atteint un degré tel que le tennis était relégué au dernier rang pour laisser la place à des accusations et à des règlements de compte indignes d'un club qui a de tout temps donné l'exemple dans son investissement exemplaire pour le tennis. Avec ce qui se passe aujourd'hui, il faut dire que l'on est bien loin de ces grands évènements organisés au club et qui faisaient le bonheur des passionnés de la balle jaune, de ces efforts dans la formation qui ont donné au Maroc quelques unes de ses meilleures raquettes, pour ne citer que le seul Karim Alami. Equipe nationale Plus cool que le Ghana Pas de surprise concernant la dernière liste d'Henri Michel pour jouer la Namibie en amical. Il se garde toujours d'introduire de gros changements. C'est pratiquement le même effectif que celui sur lequel il a compté, contre le (méchant) Ghana, son premier match depuis qu'il a pris la relève de Fakhir. Il continue d'ailleurs à faire confiance en grande partie au même groupe que son prédécesseur. Avec Michel, il faut s'attendre à ce que la grande majorité des joueurs retenus soit issue de championnats étrangers. Cela se comprend, des fois. Un seul joueur aura tout de même réussi à le convaincre, Chahiri du DHJ, celui-là même dont on ne voulait pas au Raja?! Comme quoi… Le reste, les Hadji, Chemmakh, ou Mbarki…, il est allé les chercher ailleurs, préférant sans doute compter plutôt sur des joueurs déjà sur pied évoluant en Europe ou au Golfe. C'est vrai qu'il y a aussi un certain Jarmouni du championnat marocain ! Basket-ball Une belle entrée en matière Il continue à rendre service, même à titre posthume, à ce basket-ball national qu'il a tant servi de son vivant, feu Mansour Lahrizi. Son ami Benabdenbi, et la fédération qu'il préside, ont tout tenté pour réussir un départ du championnat dans les délais et dans les normes, mais les réticences de toute une armée de tire-au-flanc ont fini par avoir le dessus. Le tournoi feu Lahrizi est alors intervenu pour servir une superbe entrée en matière et l'occasion pour le public de se faire une idée assez précise sur les forces en jeu pour la saison qui se fait désirer. Le Raja et l'IRT ont d'ores et déjà annoncé la couleur. Football féminin À vos godasses ! À vos godasses, les filles ! La coupe d'Afrique, c'est pour bientôt. Et les éliminatoires qui doivent y mener, c'est pour demain. C'est comme si l'on vous demandait de réaliser l'impossible. Mais vaillantes que vous êtes, vous avez toujours su faire bon cœur contre mauvaise fortune. C'est vrai, vous n'avez pas pu être de la toute dernière coupe du monde, mais vous y avez cru, à un certain moment, tout en rappelant à ces mecs qui gèrent le foot que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. La CAN féminine, c'est pour 2008 en Guinée équatoriale. Et la première sortie, ce sera contre l'Algérie entre fin novembre et début décembre prochain. Tout le mal que l'on souhaite à nos représentantes, c'est qu'on leur permette d'entamer dès à présent une préparation qui fasse en sorte qu'elles soient à point d'ici là. Des concentrations et des matchs test appropriés, sans leur imposer cette vilaine austérité qui est loin d'être motivante pour la troupe. Fort heureusement, les filles de Berrechid, légèrement renforcées, ne se sont pas laissées obnubiler par la trêve estivale, en participant à un tournoi égyptien et à un autre émirati. Le problème, c'est qu'en l'absence d'un championnat national, la trêve, c'est tout le temps. Carton rouge La campagne de sensibilisation contre la violence a cherché à battre son plein, la saison dernière. En vain apparemment. La présente saison ne fait que commencer, alors que les voyous des stades ont d'ores et déjà sorti leurs griffes. Lors de la toute première journée, à l'occasion d'un certain WAC / KAC, un caillou a atterri sur le crâne du premier arbitre assistant qui a dû l'a échappé belle, et avec lui l'équipe locale, en s'en tirant tiré tout de même avec un point de suture. La deuxième journée n'a pas dérogé à «la règle». Et c'est du côté de Kenitra que la bêtise s'est cette fois manifestée. Quelques nervis attendaient apparemment la première occasion pour régler leurs comptes à ces dirigeants et joueurs qui ont commis «le crime» de perdre leur premier match à Casa, oubliant que cette défaite a été enregistrée face au Wydad, une référence en première division et que le KAC ne faisait que prendre la mesure de cette même division avec laquelle il avait perdu le contact pendant longtemps. Des banderoles assassines étaient cyniquement confectionnées pour saper au mieux le moral de la troupe. Mais au grand dam de ces valeureux supporters, le KAC a été le premier à la marque, même s'il avait pour adversaire le champion en titre. Grosse déception surtout que lesdits nervis avaient un stock de projectiles prêts à servir. L'OCK leur en donnera l'occasion en revenant à la marque. L'arbitre a dû arrêter le match pour quelque temps. Le KAC finira par remporter le match. Mais ces supporters d'un genre très particulier attendent peut-être un verdict contraignant l'équipe à jouer à l'extérieur pour être pleinement satisfaits. Haute tension à El Jadida également. Et c'est grâce aux interventions répétées des forces de l'ordre que l'on a évité que le pire ne se produisît entre «les supporters» respectifs du DHJ et des FAR.