Tadla-Azilal Le CNOM pilote le décollage du sport La région de Tadla-Azilal fait, depuis quelque temps, la Une de l'actualité sportive nationale, avec notamment l'organisation de la journée olympique et le déroulement de la course olympique qui s'y est déroulée les 23 et 24 juin, puis l'important séminaire sur le bilan et les perspectives du sport dans le Tadla, marqué par la participation de plusieurs acteurs nationaux, notamment le vice-président du Comité olympique Kamal Lahlou, l'ancien DTN de l'Athlétisme Aziz Daouda, l'économiste du sport Mohammed Kaache et plusieurs autres cadres sportifs de cette région connue pour être une usine dont sont issus plusieurs champions dont notamment l'ancien recordman du monde du 10.000 mètres Salah Hissou. Un week- end de sport non stop dans cette région dotée de tous les atouts, grâce au dynamisme du Wali de la région Mohamed Derdouri qui a saisi cette occasion pour lancer plusieurs chantiers dont notamment la formation d'un conseil régional du sport, une sorte de CNOM régional, et le lancement de plusieurs infrastructures qui devraient situer cette zone au diapason des autres régions du pays. Un budget de 65 millions de Dh destiné à l'édification de pistes d'athlétisme en Tartan, de salles couvertes et de complexes sportifs. Un décollage parrainé et piloté par le CNOM. Cyclisme Casa / Rabat avant Dakar À peine ressuscité, le Tour du Maroc est d'ores et déjà parvenu à faire des émules. Il est donc fort probable, que le Tour du Sénégal passe ou qu'il commence plutôt par … le Maroc, par un Casa / Rabat aller et retour, avant que les participants ne soient transportés par avion à Dakar pour le reste des étapes. Ce serait une première au niveau de l'Afrique. Football Privés de vacances La saison de football serait bel et bien terminée. Mais sûrement pas pour les juniors du Raja et du KAC et peut-être aussi d'autres, qui ne savent pas trop s'ils sont concernés ou pas. On ne sait toujours pas qui est champion. Après une saison époustouflante, les juniors du Raja attendent de devoir affronter leurs homologues, tout aussi brillants du KAC, premiers du groupe Nord, pour qu'enfin, le champion d'un championnat insolite, soit connu. Les seconds : WAC et FAR, en l'occurrence, peuvent parfaitement être mêlés à la danse. Mais pour cela, il faut que les responsables se décident. Et pendant ce temps, joueurs et encadreurs s'ennuient à mort, enviant leurs collègues qui se la coulent douce au bord de la mer, loin des tracasseries d'un football, décidément pas comme les autres. Football Rififi au MAS Le MAS a fini la saison à la peine. Ce n'est un secret pour personne. Mais les choses n'ont pas l'air de s'arranger pour autant. Et ce n'est sûrement pas avec la radiation de quelques adhérents et non des moindres et sans argumentation, que l'on parviendra à entamer un nouvel élan. Parmi les adhérents indésirables, Mohamed Bennani a eu gain de cause, après avoir eu recours à la justice, Abderrazak Sebti et Azzedine Herrak, pour leur part connus, tout autant que le premier, pour être de généreux mécènes du MAS, rechignent à le faire, mais ne demandent pas moins que le comité rende des comptes, surtout que le trésorier du club lui-même, aurait parlé de quelques anomalies dans les finances du MAS. Et puis il ya cette affaire de Bidoudane, que tout Fès n'est pas près d'oublier. Beach soccer Prix du fairplay L'équipe marocaine, qui a pris part, sur initiative de Mustapha Haddaoui, à un tournoi de Beach soccer, à Sainte Maxime, en France, a dû se contenter du prix du fairplay, en attendant mieux. Fouhami, Abrami, Benmahmoud, Chiba, Nader…ont perdu contre leurs homologues français qui ont remporté le tournoi, avant de s'imposer face aux Néerlandais. Il va falloir repenser tout cela pour les compétitions à venir. Surtout quand c'est plus sérieux, genre championnat d'Afrique ou championnat du monde. Football L'amère déception du TAS Tous les enfants du Hay Mohammadi et, avec eux, tous les nostalgiques du TAS de la belle époque, celle de la légende Larbi Zaouli, rêvaient de voir leur équipe franchir le match barrage, pour retrouver la deuxième division, en attendant mieux. Mais la déception, pour la deuxième année consécutive, a été au rendez-vous. Le TAS n'en serait pas là s'il n'y avait pas toutes ces erreurs accumulées, des années durant, et cette tension chronique qui caractérise les rapports entre différents protagonistes, jurant tous pourtant d'aimer le club des Carrières Centrales plus que tout. La leçon est à retenir, surtout que la formule des barrages, qui a fait couler beaucoup d'encre, serait abandonnée à partir de la saison prochaine. Le calcul est désormais simple : Il faut juste s'appliquer à glaner le maximum de points dès les premiers matchs, lors du prochain exercice et considérer toutes les rencontres comme des matchs barrages. En attendant, c'est l'étonnante équipe de « Chez Ali » menée par le Kawkabi Bennis, qui découvre l'élite 2, tout comme « La Jeunesse d'El Hoceima », avec pour entraîneur, l'ex MAS, Lachhabi qui a damé le pion, également aux tirs au but, au Wydad de Témara. Athlétisme Indigestion et démission On attendait de bonnes nouvelles d'Ifrane concernant nos jeunes athlètes qui y sont en concentration, en attendant les échéances à venir et notamment, pour le championnat du monde des cadets, prévu en Tchéquie, entre les 11 et 17 juillet. Mais voilà qu'une vilaine pêche ( le fruit ) s'en mêle, pour susciter une sérieuse inquiétude et pour relancer des doléances que l'on croyait oubliées à jamais. Plus de peur que de mal finalement pour le jeune Amine Mennaoui qui, victime de vomissement et de diarrhée, a dû être hospitalisé de toute urgence, en pleine nuit. Des informations font par ailleurs état, d'autres cas d'intoxication chez d'autres athlètes, mais d'une moindre gravité fort heureusement. Même si le directeur du Centre d'Ifrane, dit avoir décidé de rendre le tablier pour, dit-il, laisser la voie libre à de plus jeunes volontés, on ne peut s'empêcher d' y voir un quelconque rapport de cause à effet. Carton rouge On avait cru qu'avec l'avènement de l'ère des adhérents, notre football allait se décarcasser, se revigorer et se refaire une superbe santé. On s'était dit que c'était là, une occasion en or de le voir reprendre du poil de la bête et trancher une bonne fois pour toutes, avec ces interminables assemblées ouvertes au dernier venu et où tout le monde se permettait de prendre la parole, en vue de régler des comptes très personnels et gaver l'assistance de discours creux faits d'idioties et de bêtises. Les clubs, avait-on pensé, avaient raison de se transformer, à ce niveau, en clubs fermés. Cet élitisme a dû obéir à un critère sonnant et trébuchant. Y'en avait-il d'autres ? Il fallait donc payer pour pouvoir assister aux assemblées tenues par le club, pour pouvoir y prendre la parole et pour éventuellement aspirer à diriger. On allait cependant vite déchanter, pour constater plus que jamais, que l'argent ne fait pas le bonheur. Etre en mesure de payer, ne signifie nullement être plus intelligent que le commun des mortels. Parfois, c'est plutôt le contraire. Mais même ce garde-fou, les esprits tordus étaient là pour le contourner, le vider de tout son sens au cas où il devait en avoir un. Il s'est trouvé quelques individus intéressés pour payer pour les autres, se constituant de la sorte une majorité faite de parasites et de béni-oui-oui. Et au diable l'intérêt du club ! C'est pour le moins aberrant, que de se lier à un club avec la prétention de pouvoir y dicter sa loi, rien qu'en s'acquittant de quelque somme modique, voire dérisoire. Peut-il en être autrement quand les clubs n'ont de club que le nom loin, très loin de ceux d'Egypte ou de Tunisie, par exemple, pour ne citer que ceux-là ? C'est à se demander s'ils n'ont pas raison, tous ces clubs qui s'accommodent d'un nombre d'adhérents ne dépassant pas le nombre des membres devant siéger au bureau.