Il faut parfois avoir le bon réflexe, lorsqu'on en a les moyens. Un pratiquant s'est réveillé tôt pour accomplir sa prière. Sur le toit de l'usine voisine, des voleurs s'activaient. Il les a pris en photos. Une usine de métaux, sise quartier Belvédère, a eu la visite de curieux nocturnes. Mais les individus qui ont réussi à s'infiltrer à l'intérieur de l'unité industrielle, ignoraient qu'ils allaient être dévoilés par un simple curieux. C'est un homme assez âgé, qui s'est réveillé à l'aube, pour accomplir sa prière d'Al Fajr. De la terrasse de chez lui, il remarque une activité inhabituelle. Des jeunes qui étaient occupés à faire sortir du matériel de l'usine avoisinante. Il retourne dans sa chambre et sort son appareil photos numérique. Il les prend en pleine activité, le visage dévoilé. Lorsque la plainte a été déposée le lendemain par les propriétaires de l'usine, les photographies des malfaiteurs étaient elles aussi, dans le disque dur des ordinateurs de la police, qui a vite fait de les identifier. Et dire que la technologie a chamboulé notre vie ! VOL A L'ARRACHEE Deux malfaiteurs mis à l'ombre Le 20 mai dernier, la police judiciaire de Mers Sultan-El Fida a présenté devant le Parquet de Casablanca, deux individus pour vols à l'arrachée, tentative de vol et recel. Le 7ème arrondissement de police, a confié à la brigade de la police judiciaire de Mers Sultan-El Fida, une procédure partielle concernant deux mis en cause, arrêtés en flagrant délit de tentative de vol à l'arrachée. Une dame conduisait calmement sa voiture sur le boulevard Modiboukeita, lorsque deux individus se jettent sur elle, dans sa voiture, pour lui arracher son sac à main et la déposséder de ses biens. Passants et agents de police sont intervenus et ont pu maîtriser les malfaiteurs qui, une fois conduits dans les locaux du commissariat de police, se sont avérés être de véritables récidivistes en matière de vol à l'arrachée. Ils avaient déjà purgé des peines d'emprisonnement. Accablés par le flagrant délit et les antécédents judiciaires que le terminal central conserve, des deux mis en cause, Abdeslam El Houati et Mohamed Ziad ont déballé leurs derniers méfaits. Ils ont avoué à la police qu'ils ont opéré dans divers quartiers de Casablanca, visant principalement les personnes de sexe féminin, notamment les conductrices de voitures. HOMICIDE VOLONTAIRE Il tue son père pour deux sous Un appel des services d' urgences de l'hôpital Mohammed V de Hay Mohammadi atterrit dans la salle de trafic du commissariat de police. Un homme de soixante ans, a été sauvagement poignardé. Mohamed Mellouk, né en 1949, habitait une baraque dans le bidonville dit carrières Lakrimate, à Hay Mohammadi. Son mode de vie était tout ce qu'il y avait de plus simple. Colmatant les brèches d'une minute à l'autre, il voyait passer les jours avec l'espoir de voir un avenir meilleur. Il avait des enfants et fondait tous ses espoirs sur eux. Ce jour-là, le 30 mai dernier, son fils Adil est venu lui demander quelques sous. Le père ne les avait pas ou ne voulait pas les lui donner, parce que dans ce milieu, c'est l'enfant qui doit aider la famille. Adil, en colère, suite aux refus catégorique du père et obsédé par sa dépendance aux barbituriques et aux stupéfiants, s'en va chercher un couteau. Sans gêne ni peur, il commence à percer le corps de son père, qui a succombé dans les minutes qui ont suivi, à ses profondes blessures. Adil a été déféré devant le Parquet général pour homicide volontaire. DECOUVERTE D'UN CADAVRE S.D.F et homosexuels passifs On ne le dira jamais assez. Les bâtiments en ruine que compte actuellement Casablanca, représentent plus que jamais un véritable danger. Un S.D.F a été retrouvé poignardé du côté du marché de volailles à Hay Mohammadi. Police secours a été avertie de la découverte d'un cadavre de sexe masculin, près du marché de volailles de Hay Mohammadi. Une équipe s'est déplacée pour établir le constat de routine et transférer le cadavre vers la morgue pour une autopsie, avant d'entamer les recherches. Car, selon les premiers constats, il s'agissait d'un meurtre. L'homme était mince, cheveux grisâtres. Une fois déshabillé, un gros trou au niveau du cœur apparaissait, porté par un objet tranchant. Il avait l'habitude de fréquenter un refuge pour S.D.F homosexuels et passifs. C'est ce que révélera l'enquête menée sur place. Le médecin légiste confirmera, à la fin de l'autopsie, que le cadavre était en décomposition avancée car la date du décès remontait à presque un mois. Les analyses de l'ADN effectuées par les techniciens du Laboratoire National de la Police Scientifique, ont permis son identification. Il s'agit d'un certain Abdeslam Bencheto. L'enquête suit son cours pour déterminer l'énigme de ce meurtre. PERSONNES RECHERCHEES 106 arrestations en une matinée Les différentes brigades de la police judiciaire de Casablanca, ont procédé mardi 19 juin à l'arrestation, en une seule matinée, de 106 personnes recherchées pour divers crimes et délits. Selon les statistiques dont nous disposons, 40 personnes à Sidi Bernoussi, 31 à Hay Mohammadi, 22 à Mers Sultan et 13 à Sidi Othman.