Terrorisme et relations maroco-russes En marge de sa participation au 14ème symposium international, tenu à Tunis, vendredi dernier, sur le thème des “nouveaux équilibres stratégiques dans le monde d'aujourd'hui”, l'ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères de Russie (également patron du KGB à l'époque de l'URSS), a indiqué que la prise d'otages de Moscou vise en premier lieu les relations russo-arabes. Ce dernier a révélé à “La Gazette du Maroc” qu'il était le principal interlocuteur, en même temps, avec les preneurs d'otages au théâtre et certains chefs politiques tchétchènes à Grosny, en soulignant qu'il ne croit pas “personnellement” qu'un tel acte pourrait être organisé sans la planification et le soutien logistique venus de l'extérieur. “Cette aide ne peut, en aucun cas, provenir d'un pays ou même d'un mouvement islamiste arabe”, dit-il. Toutefois, il s'est abstenu d'aller plus loin dans son explication. Concernant la récente visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Russie, Primakov a indiqué que les relations avec le Maroc avaient toujours été - malgré quelques périodes de haut et de bas accompagnant la guerre froide- exemplaires. “Le Royaume, qui est un Etat-nation a toujours respecté ses engagements” ; et d'ajouter : “les responsables russes estiment que le jeune monarque prouve au fil des jours qu'il est à la hauteur de ses responsabilités”.
