Grippe : les Marocains n'y connaissent rien ! C'est la conclusion d'une étude réalisée par l'Association Marocaine de Prévention & Education pour la Santé (AMAPES) qui révèle que la plupart d'entre nous ne fait pas la distinction entre une grippe et un rhume banal. Alors que 88% de la population déclarent savoir ce qu'est la grippe, 65% déclarent qu'il n'y a pas de différence entre la grippe et le rhume banal. Une méconnaissance réelle de la grippe apparaît dans l'analyse des symptômes qui sont l'écoulement nasal (65%), les maux de tête (57%), les frissons (55%), la toux sèche et douloureuse (51%). Ces symptômes indiquent plus le rhume que la grippe. A noter que les médecins ne sont guère mieux renseignés puisque, dans 51% des cas avérés de grippe, le traitement prescrit a reposé sur des antibiotiques ! 21% des médecins ont prescrit des vitamines et 13% de l'aspirine. Seulement 6% ont prescrit un antiviral. Or, on sait qu'une grippe mal diagnostiquée ou mal soignée peu être mortelle en raison des complications sévères qu'elle cause, notamment chez les personnes déjà fragilisées par l'âge ou par d'autres maladies. Céréales complètes et poissons contre l'asthme Les enfants qui mangent régulièrement du poisson et des céréales complètes ont moins d'asthme et de sifflements respiratoires que les autres. Les auteurs, le Dr Smit et ses collègues de l'Institut national de la santé publique et de l'environnement de Bilthoven (Hollande) ont étudié l'alimentation et l'état de santé de 598 petits Hollandais de 8 à 13 ans. Ils ont demandé aux parents de répondre à des questionnaires concernant les aliments consommés par leurs enfants ainsi que sur les éventuels problèmes respiratoires dont ils souffraient. En parallèle, chaque enfant a passé un examen médical. Résultats : il n'existe pas de relation entre la consommation d'agrumes, de légumes ou de produits laitiers et les problèmes d'asthme et de sifflements. En revanche, il en existe une entre les problèmes respiratoires et la consommation de poisson et de céréales complètes. «19,4% des enfants qui mangent le moins de ces deux aliments souffrent de sifflements contre seulement 4,2% de ceux qui en mangent le plus, commentent les auteurs. Pour l'asthme, ces pourcentages sont respectivement de 16,7% et 2,8%.» « Nicotinothérapie » pour les parkinsoniens Les études basées sur le tabac se sont concentrées sur les effets nocifs de la nicotine. Pourtant de nouveaux travaux suggèrent que cette substance protège les cellules du cerveau et réduit le risque de développer la maladie de Parkinson. Celle-ci est une maladie neurodégénérative qui entraîne un manque de dopamine, un messager chimique du cerveau. Elle est dûe en partie à des facteurs héréditaires mais reste mal connue. Cependant, on sait aujourd'hui que le stress oxydatif, dû à un excès de radicaux libres, participerait au disfonctionnement des cellules. Des chercheurs du Parkinson's Institute (Californie) ont traité des animaux au MPTP (un agent qui détruit sélectivement les cellules dopaminergiques), reproduisant ainsi la maladie de Parkinson. La moitié des animaux testés a également reçu une dose de nicotine. Résultat : «la nicotinothérapie» réduit de 25% les dommages des cellules nerveuses. Le pouvoir protecteur de la nicotine expliquerait l'incidence plus limitée de la maladie de Parkinson chez les fumeurs.