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Grippe saisonnière, connais pas !
Publié dans Finances news le 21 - 12 - 2006

* Une étude sur les conséquences de la grippe sur le grand public montre que 65% de l’échantillon déclarent qu’il n’y a pas de différence entre la grippe et le rhume banal.
* L’AMPES, initiateur de l’étude de perception, prône la mise en place d’une stratégie de prévention contre la grippe saisonnière.
À vos mouchoirs ! C’est l’hiver et c’est la période propice de la grippe saisonnière. Mais mine de rien, les Marocains ne font pas la distinction entre une grippe et un rhume banal. L’on sait qu’une grippe mal diagnostiquée peut être mortelle en raison des complications sévères qu’elle génère, notamment chez les personnes déjà fragilisées par l’âge ou par d’autres maladies.
Une étude sur la perception de la grippe par le grand public menée par l’Association Marocaine de Prévention & d’Education pour la Santé (AMAPES) au Maroc, montre qu’il est très urgent de mettre en place une stratégie de prévention contre la grippe saisonnière, impliquant tous les professionnels de la santé ainsi que les médias afin de protéger la population contre ce virus qui peut tuer en silence. Cette étude a été menée par l’AMAPES, en collaboration avec le Bureau d’études BJ Consult, sur un échantillon de 400 personnes représentatives de la population marocaine. Cet échantillon compte 200 hommes, 200 femmes, de différentes couches socioprofessionnelles dont 100 moins de 20 ans, 100 de 20 à 40 ans, 100 entre 40 et 60, 100 de plus de 60 ans, vivant à Casablanca et sa région. Les résultats de cette étude montrent qu’alors que 88 % de la population estiment savoir ce qu’est la grippe, 65 % déclarent qu’il n’y a pas de différence entre la grippe et le rhume banal. Une méconnaissance réelle des conséquences de la grippe apparaît dans l’analyse des symptômes qui sont : l’écoulement nasal (65 %), les maux de tête (57 %), les frissons
(55 %), la toux sèche et douloureuse
(51 %). Ces symptômes se rattachent plus au rhume qu’à la grippe.
Bien que 63 % des interrogés estiment que la grippe est grave ou même très grave, 24 % seulement de la population consultent un médecin lorsqu’ils sont touchés par cette maladie. Et ce sont beaucoup plus les hommes qui consultent que les femmes.
Pour 41 % la grippe
se transmet par contact
physique !
Concernant l’atteinte par le virus, 79 % de la population déclarent en être victimes au cours des 12 derniers mois. Cette contamination a lieu principalement en automne (mois d’octobre et novembre) et en deuxième lieu en hiver. Pour la majorité de la population (70%), le mode de contamination est bien connu, à savoir l’air expiré au cours de la respiration et l’air ambiant contaminé par cet air pouvant être vecteur de virus. Ils sont cependant 41 % à penser que la grippe se contracte par le contact physique et 12 % par la salive !
Alors qu’une personne sur cinq déclare consulter un médecin, 40 % de la population s’adressent à la pharmacie. La médication traditionnelle garde, quant à elle, une place majeure avec 30 % de pratiquants. À noter que paradoxalement, dans 51 % des cas avérés de grippe, le traitement prescrit par le médecin est constitué d’antibiotiques. 21 % des médecins ont prescrit des vitamines et 13 % de l’aspirine. Seulement 6 % ont prescrit un antiviral. La méthode essentielle pour se protéger contre ce virus se manifeste dans l’attitude à garder ses distances lorsque l’on rencontre ses amis ou sa famille atteints de la maladie. Cependant, le quart de la population déclare se protéger régulièrement chaque année. Plus encore, 94 % des Marocains déclarent savoir ce qu’il faut faire pour se prémunir. A y voir de plus près, 50 % se protègent contre le virus en endossant des vêtements chauds (sic), 24 % s’en remettent à la médecine douce, 30 % recourent aux médicaments, seulement 15% prennent des antiviraux et 20 % se font vacciner. La situation n’est pas la même chez les enfants puisque, hormis le fait de les couvrir, 27% des interrogés déclarent les faire vacciner, 16 % leur font prendre des antiviraux et 16% également leur administrent des médicaments.
L’attitude des personnes ayant des enfants est radicalement différente lorsque ce sont ces mêmes enfants qui sont touchés. Dans 66 % des cas, les parents les emmènent en consultation chez le médecin qui, pour la quasi-totalité (93 %) diagnostique un cas de grippe.
La tueuse
En comparaison avec la grippe aviaire ou la grippe pandémique, la grippe saisonnière peut sembler inoffensive. Mais sa gravité vient de sa récurrence. Elle revient chaque automne-hiver et n’est pas banale pour autant puisqu’elle occasionne chaque année entre 500.000 et 1 million de décès dans le monde, surtout chez les enfants et les sujets âgés ou fragilisés. C’est une maladie transmissible qui se caractérise par une infection des voies respiratoires supérieures et inférieures. Le virus se transmet de personne à personne par voie respiratoire. Les deux autres types de grippe sont également mortels mais à des degrés différents. Si l’on prend l’exemple de la grippe aviaire, elle fait beaucoup parler d’elle actuellement, puisqu’elle a infecté quelque 258 personnes en causant 154 décès dans le monde. Elle est surtout menaçante par le fait qu’elle donne un taux de létalité très important (près de 60% des personnes atteintes sont décédées), et par le risque de générer la première grande pandémie de grippe de notre siècle. La grippe pandémique se caractérise en effet par une large diffusion du virus sur un continent, ou même sur toute la planète. Elle peut infecter l’ensemble de la population et occasionner plusieurs dizaines de millions de décès. Elle pourrait réapparaître si le virus de la grippe aviaire mutait et devenait transmissible d’homme à homme. Cette pandémie constitue donc une terrible menace, et les vaccins sont malheureusement inefficaces : les seules armes dont nous disposons actuellement pour lutter contre ce fléau sont les règles hygiéno-diététiques (port de masques, réduction de la promiscuité, propreté,…) et les traitements antiviraux tels que l’Oseltamivir.


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