La cellule des Français d'origine algérienne qui fait partie du comité chargé de préparer la candidature de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles, ont convaincu ce dernier de l'utilité de son déplacement à Alger. Cette cellule a rassuré le ministre de l'Intérieur que la visite du premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, a été un fiasco, même s'il avait été reçu par le président Abdel Aziz Bouteflika et le secrétaire général du FLN, Abdel Aziz Belkhadem. On est allé même jusqu'à faire comprendre à Sarkozy, que le beau vieux temps entre l'Algérie et les socialistes est révolu ; et que Bouteflika a laissé entendre devant un membre de cette cellule, originaire comme lui de Tlemcène, qu'il n'a rien contre Sarkozy. Et que le pouvoir algérien ne se mêlera pas, comme d'habitude, aux élections présidentielles françaises en influençant sa communauté. Ce qui a probablement encouragé Sarkozy à fixer la date de son déplacement prévu la première semaine d'octobre. Interrogés sur cette tentative, les proches conseillers à l'Elysée se sont contentés de répondre : «Tout le monde a le droit de visiter Alger, et aussi le palais d'El Mouradia. Mais l'essentiel, c'est de retourner satisfait».