El Aynaoui à la conquête de l'Amérique Si 2002 a singulièrement marqué la carrière du joueur marocain avec une ascension fulgurante dans le gotha de l'ATP Tour avec notamment de belles victoires à des tournois et des plans de finalistes, il lui reste à réussir dans une épreuve du Grand Chelem. Passer huit mois dans le top 20 n'est pas à la portée de n'importe quel joueur professionnel et pourtant cette performance, Younès El Aynaoui l'a accomplie avec même, pendant plusieurs semaines, une présence dans les 10 premiers du classement mondial. A ce titre, si l'on peut dire, il figure désormais parmi les ténors ; et la meilleure preuve est sa présence constante dans les tours avancés dans les tournois (quarts de finale). Mais tout cela ne suffit pas à son bonheur puisque le n° 1 du tennis marocain rêve d'un grand coup à un tournoi relevé, c'est-à-dire comptant pour le Grand Chelem. Et comme il ne lui reste plus que l'US Open après des sorties jugées prématurées en Australie, France et Angleterre, alors pourquoi pas à Fleashing Meadow ! La surface rapide de ce tournoi ne lui fait pas peur puisqu'il s'adapte à toutes les surfaces. Tout sera “affaire” de tirage au sort et donc de tableau, pronostiquent ses fans. Le mois de septembre s'annonce tout chaud pour El Aynaoui puisqu'il aura à conduire, les 20, 21 et 22 septembre, l'équipe du Maroc, à Casablanca, en Coupe Davis face à la Suisse pour le maintien dans le groupe Mondial pour l'année 2003. Une mission périlleuse certes mais qui ne le rebute pas après ses coups d'éclats dans la même épreuve face au Brésil et à l'Espagne, chez eux. Il est vrai que tout reposera sur ses épaules, pour un exploit.