Le chercheur Abdelhak Adili a soutenu avec succès, le samedi 27 mai, à la faculté de droit de Casablanca, une thèse de doctorat d'Etat en sciences politiques sur la problématique de la réforme des partis politiques au Maroc. Le mérite de notre doctorant futur politologue incombe à son choix d'un thème de grande actualité dans un pays tardant à trouver la cadence nécessaire à sa normalité politique et marqué par un champ politique paradoxal, à la fois constitué de pôles actifs ou en gestation, d'une part, et d'une forte atomisation des acteurs par scissions répétitives ou nouvelles créations de formations partisanes, d'autre part. C'est dire que notre chercheur s'est appliqué à fournir une analyse circonstanciée de la restructuration et de la recomposition du champ politique marocain dans la perspective de mettre en place les véritables mécanismes du fonctionnement démocratique d'instances partisanes aptes à peser sur la vie politique et l'alternance au pouvoir. Siganlons que le jury, plutôt «costaud» avait comme président Khalid Naciri avec comme professeurs les politologues les plus médiatisés du Royaume, en l'occurrence Mohamed Darif et Mohamed Tozy.