L'intervalle idéal entre deux grossesses ? Idéalement, la 2ème grossesse ne devrait pas être mise en route avant les 18 mois du dernier enfant et être effective avant son 5ème anniversaire. C'est à cette conclusion que sont parvenus des scientifiques dont l'étude a porté sur l'analyse de plus de 11 millions de grossesses. Au-delà des considérations organisationnelles et affectives, se pose le souci du bon déroulement de la nouvelle grossesse et de la santé de l'enfant à venir. Or, les conclusions sont très claires : des intervalles trop rapprochés ou trop espacés entre deux grossesses augmentent le risque de complications chez les nouveau-nés, risque que les chercheurs ont même quantifié : « pour chaque mois de moins que les 18 mois requis, le risque d'avoir un bébé prématuré augmente de 1,9%. Au-delà d'une période de 59 mois, le risque de mort prématurée augmente de 0,6% par mois supplémentaires ». Explications : d'un côté les risques augmentent avec un long intervalle car la fertilité diminue et affecte le développement du fœtus ; de l'autre, les risques sont accrus avec un intervalle très court car l'énergie nécessaire à une nouvelle grossesse n'a pas encore été renouvelée. Du bifidus contre les ulcères Une personne sur dix développe au moins un ulcère au cours de sa vie. Très douloureuse, cette maladie est due dans 99 % des cas à une bactérie, Helicobacter pylori. Son traitement, essentiellement médicamenteux, combine des antisécrétoires qui diminuent la production d'acide chlorhydrique et deux antibiotiques pour éliminer la bactérie. Quand ce traitement n'est pas suffisant, il convient alors d'entamer un traitement contenant un antibiotique supplémentaire (quadrithérapie). Et c'est là que pourrait intervenir le bifidus selon l'équipe du Docteur Bor-Shyang Sheu de Taiwan. Après un échec d'une trithérapie, 138 patients atteints d'ulcère ont été répartis en deux groupes. L'un prenant quotidiennement un yaourt au bifidus durant le mois précédant la quadrithérapie et l'autre l'entamant directement. Au terme du traitement, la présence de la bactérie a été recherchée chez chaque patient. Résultat : 91 % du premier groupe a vu disparaître le microbe contre 77 % du second. L'aspartame, vraiment sans danger Les études se suivent et se contredisent : cette fois, c'est l'Autorité européenne de Sécurité des Aliments (AESA) qui vient de réaffirmer l'innocuité de l'aspartame. Elle rejette donc les conclusions d'une étude italienne selon laquelle la consommation régulière de cet édulcorant augmenterait le risque de leucémie et de lymphome... chez le rat en tous cas ! Après avoir réévalué les risques éventuels liés à l'aspartame, l'AESA « considère qu'il n'existe pas de preuves scientifiques impliquant de reconsidérer son utilisation dans l'alimentation ». Ces conclusions confirment donc celles de l'Agence française de Sécurité sanitaire des Aliments (AFSSA). Dans un rapport publié en 2002, cette dernière écartait déjà toute relation entre « exposition à l'aspartame et tumeurs du cerveau chez l'homme ou l'animal ».