« En posant aux lycéens la question : souhaitez-vous poursuivre vos études dans une faculté ? La réponse fréquente serait : non ; absolument pas ; école privée ; selon la moyenne ; c'est le dernier choix ; c'est le choix qui me reste...etc. Diverses réponses à chacun, car à chacun ses idées, ses moyens, et ses conditions... » D'ici, je partirai vers le développement : Premièrement, d'où viennent les idées implantées dans nos cerveaux ? Eh ! Ben, de la société, de notre entourage familial, du bla-bla lâché dans l'air par les autres... Mais est-ce que tout ce qu'on entend dire est vrai ? Absolument pas ! Soyez sûrs et certains que vous ne pouvez pas juger cet établissement comme il le faut qu'en étudiant dans ses amphis et dans son environnement. La plupart des lycéens ont une idée floue et non claire sur la faculté, mais cela est dû à quoi ? Sans hésitation, ce n'est que la mauvaise vision de la fac, perçue non plus comme lieu de connaissance et de savoir, mais un stade politique où s'affrontent les critiques et manifestations de l'OTEM. L'OTEM représente des jeunes appartenants à des courants basiques et islamistes extrémistes, qui se déploient pour transmettre leurs idéologies aux cerveaux des étudiants, sous la couverture de la défense des droits de ces derniers face aux coups et bâtons de l'Awacs et du SIMI (police). Une scène de ciné déplaisante qui donne une impression obscure sur les cadres internes et réels dans lesquelles se déroulent les études. C'était totalement vrai, mais cela ne veut point dire que toutes ces générations qui nous ont précédé et décroché leurs diplômes supérieurs, l'avaient obtenu gratuitement ou sans effort, ni professeurs. Malgré tout, les étudiants cherchaient, assistaient et faisaient le maximum pour atteindre leur but de devenir actif par la suite dans la vie quotidienne. Maintenant, avec le nouveau système modulaire 00/01, les étudiants bénéficient d'une mise à jour du système en terme de matières et de contenu : un emploi de temps moins chargé, un examen semestriel (trimestriel en réalité) et non pas en fin d'année, des licences en 3 ans, des diplômes équivalent à ceux de l'étranger (notamment la France & et le Canada...). De plus, et c'est ce qui importe le plus, un air paisible commence, pour ne pas dire a commencé (c'est le cas de la fac de Mohammedia et de celle de Casa par exemple), les séances du cours magistral sont soutenues régulièrement, ainsi que les TP et les TD et des professeurs à la hauteur. Bref, tout est calme et qui souhaite étudier pourra en bénéficier à son gré avec de l'assistance en continu et un peu de recherche ! Si je dis cela, je ne vise point à faire de la Pub pour les facultés, j'essaie tout simplement de clarifier les choses. Car il faut être sincère et oser avouer qu'il y a tout de même des difficultés administratives, du retard dans les services et une certaine absence de communication entre les étudiants et les chefs de filières, et non plus avec le doyen ou le vice doyen... Mais cela n'empêche pas le déroulement normal et régulier des études. Cependant, opter pour une « école privée » reste plus avantageux pour ceux ayant les moyens, même si cela les empêchera d'avoir l'occasion de vivre l'expérience de la Fac ! Coté « embauche », la fac et l'école privée se partagent le même destin à quelques degrés de différence car la situation du « chômage » dans notre cher Pays en fin de compte, reste la même pour tout le monde, peu importe d'où ils sont issus. Et ce n'est pas une raison suffisante pour choisir tel ou tel établissement pour ceux qui ont le choix bien évidemment. De là, je me dirige aux jeunes lycéens ainsi qu'aux débutants à la fac ou au privé, à tout le monde en général, en leur demandant de Changer d'idées. Soyons Optimistes, et d'ailleurs, ce que veut Dieu et ce que le destin nous cache, on l'aura et on le découvrira, à la fac ou ailleurs. Salut , je vois que la faculté marocaine est restée fidéle à sa reputation malgré les années . Ce sujet m'interpelle toujours même si mon experience universitaire au maroc s'est achevée il ya cinq ans . Les facultés sont à l'image de la société Marocaine ou on y trouve de toutes les fractions politiques ,sociales et religieuses( Ah !! j'aimerai te dire à ce niveau que je ne comprends toujours pas pourquoi les marocains usent de la faculté comme univers pour pratiquer leurs foi et crier haut et fort leurs opinions politiques ) . je me souviens parfaitement bien de mes jours d'examens ou nous etions une masse d'individus sous le soleil brulant du mois de mai ( entrain d'attendre que les agents de securité nous ouvrent les portes mais avec le recul je vois qu'on ressemblaient davantage à un troupeau de vaches qui se dirigait vers l'abatoire). Je me rappelle aussi des agents d'administration qui se prenaient pour des rois puisqu'il faudra passer par trois ou quatre personnes avant de pouvoir rencontrer la personne concernée .Et les profs !!! alors là c'est pire ,la grande partie des profs des universités sont vraiment de la pire espece et je defie quiconque qui pourra me prouver le contraire : ceux que j'avais exigaient des etudiants d'acheter un livre dont qui ne servira à rien et de le presenter le jour de l'examen ,d'autres n'appretaient aucune importance aux etudiants qui se basculaient devant eux afin qu'ils puissent avoir des reponses aux questions qu'ils se posaient ....bref un vrai bordel. ( c'est souvent un livre qui le prof pretend avoir realisé alors qu'il a recopié,en d'autres mots du plagiat pour lequel il pourra être condamné à la prison s'il était en Europe ou en Amerique ) Mais le bon côté de cette histoure c'est qu'en fréquentant l'université j'ai appris ce que c'etait de vivre au Maroc puisque je croisais des filles et des garcons qui n'avaient pas de quoi acheter un ticket de bus et ne mangaient pas à leur fain pour epargner de l'argent , alors que d'autres venaient avec des mercedes et portaient des pairs de jeans de 200$ . Je considerai le mode de fonctionnement de la faculté et le comportement des professeurs comme un element hors de porté sur lequel personne ne pourra avoir d'emprise , mais il a fallut que je quitte le maroc et que je cotoie de prestigieux professeurs universitaires dans le cadre de mes etudes superieures pour que je me rend compte de l'ampleur de la tragedie dans laquelle evolue la vie universitaire marocaine . Je me suis appercue que mes professeurs qui faisaient la loi à l'université et terrorisaient psychologiquement les etudiants ne sont que des vieilles canailles incultes ,des gens indignes du titre qu'ils portent et inconscients de l'impact descructeur de leur comportements . Avec le temps je me suis appercue que mes années à l'université m'ont traumatisé , mais grace à la conscience , la responsabilitité et la rigueur que j'ai observé chez les enseignants universitaires etrangers j'ai pu reprendre confiance et comprendre que la faculté est avant tout un lieu d'emancipation et d'echange qui permet aux nations de se developper et de se moderniser . Cependant , et bien que des efforts concrets sont fournis pour democratiser le milieu universitaire la question reste à savoir si les nouvelles reformes inculqués du systéme francais ( encore une fois je vois que nos gouvernements sont incapables de developper des methodes qui répondent aux caractéristiques et aux besoins de la société marocaine !!)porteront leurs fruits dans un environnement dominé par la mentalité autoritaire et archaique de ceux qui prétendent être des profs ???!!!! amalia PS : tes reflexions sur le sujet sont forte pertinantes ,je t'encourage à continuer sur cette voie Au plaisir de relire ton prochain article