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Nature marocaine : Sauver ce qui peut l'être
Publié dans Jeunes du Maroc le 20 - 12 - 2007

La volonté écologique au Maroc : La Nature marocaine était très belle, elle l'est encore.
C'est du Rif au Sahara, et notamment dans les Atlas, que se situe la plus riche biodiversité de la Méditerranée occidentale.
Rien n'est simple quand on doit gérer l'épineux binôme développement-conservation et les limites de l'éthique qui consiste à pérenniser les paysages et leurs contenus sont vites franchies, rattrapées par la hantise de aménagement spéculatif. Comment ne pas comprendre, par exemple, que les décideurs marocains puissent être sensibles à l'effet-miroir des deux rives, pour le pire et pour le meilleur, et séduits économiquement par l'exemple « Costa del Sol » ? Les désastreuses leçons écologiques du Nord n'ont pas le moindre écho au Sud. Pourtant, il paraîtrait que dès demain, le souhait des touristes ne sera pas de se retrouver dans le même décor de béton et d'artifice que celui jusqu'à maintenant offert sur le rivage européen. Il serait peut-être bon de ne pas dresser un mur aussi luxueux qu'affreux au fil du littoral marocain, depuis Saïdia jusqu'à Plage Blanche, de se dire que le Maroc vaut mieux que ça et qu'il conviendrait de préserver un peu de beauté originelle pour des lendemains plus enchanteurs. Une fois massacrés et bradés, les écosystèmes ne se reconstruisent pas.
Entre forêts exténuées par le surpâturage, désert troublé par les rallyes douteux, littoraux souillés par l'urbanisme touristique, et tant d'autres problématiques, il y a des pauses vertueuses. L'écologiste et le gestionnaire étatique sont bien évidemment en confrontation logique mais positive. Lorsqu'il constate des efforts louables, le premier doit le reconnaître, C'est à ce prix qu'il y aura complémentarité constructive dans le discours et sur le terrain.
Pourquoi un haut commissariat aux eaux et forêts ?
Il y a déjà quelques années, soucieux de doter d'une meilleure solidité, efficacité et longévité l'autorité en charge des ressources naturelles nationales, Sa Majesté Mohammed VI a nommé un Haut Commissaire à la tête de cette grande cause nationale. Le judicieux intérêt d'une telle décision porte sur le caractère désormais immuable et apolitique de la fonction, contrairement à celle d'un ministère dont l'emprise d'un politique rend la gestion toujours aléatoire. Selon le mandat conféré, Monsieur Abdeladim Lhafi préside ainsi et sans limitation de durée au destin des écosystèmes.
Un gigantesque chantier national de reboisement et de régénération est en cours
À la faveur des pluies enregistrées cet automne, une nouvelle campagne de plantation de 40 millions d'arbres est lancée. 26 millions d'entre eux sont destinés au reboisement de nouveaux sites sur une superficie de 32 000 ha, 10 millions pour la consolidation de plantations anciennes et 4 millions de plants sont distribués dans le cadre de la promotion de l'arbre pour des reboisements d'initiative citoyenne, promotion accompagnée de mesures incitatives. Une attention particulière a été accordée au choix des essences de reboisement donnant la priorité au cèdre, au thuya, au chêne liège, à l'arganier et au cyprès de l'Atlas, compte tenu de leur importance dans la reconstruction des principaux écosystèmes forestiers. La réussite de la mise en œuvre de cette opération, dotée d'une enveloppe budgétaire de l'ordre de 360 millions de MAD, est confortée par une série de réformes introduites par le gestionnaire concernant aussi bien le secteur forestier que son environnement.
Une initiative judicieuse comme remède au surpâturage
Il s'agit d'un programme de compensation des mises en défens forestières, promulgué dès 1999 mais fortement activé dans le présent. On ne se contente pas d'exproprier l'éleveur de son habituel parcours en forêt, mais une compensation palpable lui est attribuée par l'intermédiaire d'une coopérative organisée pour le besoin. En échange de leur engagement à respecter la mise en défens de l'espace à régénérer, les bergers, usagers traditionnels du domaine forestier, perçoivent durant tout le temps requis une indemnité annuelle versée en espèces. Elle est de 250 MAD par hectare et par an pour toutes les essences, sauf pour l'arganier pour lequel il atteint 350 MAD. L'espace minimal est de l'ordre de 300 ha pour l'ensemble des essences forestières et de 100 ha pour l'arganier. 5 millions de MAD pour presque 20 000 ha ont déjà été attribués en 2007. De tout nouveaux contrats viennent d'être conclus pour 3 000 ha dans les cédraies de la province d'Ifrane. Les prévisions pour 2008 sont de plus de 10 millions de MAD pour quelque 42 000 ha. Ces nouveaux périmètres mis hors pâturage sont choisis parmi les habitats les plus fragilisés et abritant des espèces remarquables. Il reste à souhaiter la plus grande longévité à ces sites en repos, car trop souvent les programmes de régénération sont insuffisamment prolongés.
1 papillon = 1 plante, un programme pionnier de protection rapprochée
À mon initiative, un projet est bien avancé et a reçu le soutien de la Direction de la Conservation et de la Lutte contre la Désertification du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts. Il s'agit de mettre sous cloche des biotopes modestes en superficie mais riches en contenu, choisis parce qu'ils abritent au moins une espèce de papillon endémique ou remarquable, associé à sa plante-hôte, elle-même de grande valeur patrimoniale. Ce réseau de petites réserves biologiques clôturées devrait regrouper en final une cinquantaine de pôles de forte biodiversité et couvrir notamment le Moyen Atlas, le Haut Atlas et l'Anti-Atlas. Les premiers maillons recensés seront exécutés dès 2008 dans la région d'Ifrane (notamment au fil de l'Oued Tizguite) et entre Marrakech et Taroudannt, aux alentours du Tizi-n-Test. Tous les détails sur les espèces concernées peuvent être fournis aux personnes intéressées. Même si cela ressemble à de la muséologie du Vivant, il n'y avait pas d'autre manière pour mettre hors de portée destructive le peu qui reste d'une biodiversité de papillons qui était absolument flamboyante jusqu'à il y a une trentaine d'années, et dont bien des composantes sont déjà irrémédiablement perdues.
Bonsoir Michel,
Malheureusement pour les écosystèmes Marocain, Mr Abdeladim El Hafi n'a pas sauver les écosystèmes du Littoral de Saïdia et bientôt celle du Parc National d'Al Hoceima, Cala Iris, Plage Blanche... Malgré sa nomination par SM Le Roi au poste de Haut Commissaire des Eaux et Forets il n'a pas sauver la Foret de TAZEGRARET et l'unique Juniperaie de Saïdia. Le SIBE de l'Embouchure de la Moulouya est actuellement en Danger de Mort et Mr Abdeladim El Hafi n'a rien fait pour le sauver. Par contre il fait tout pour sauver sin Poste de Haut Commissaire. Il est de notre région mais il n'a rien fait pour sauver nos écosystèmes. Le Maroc est entrain de refaire les mêmes erreurs que les Européens ont commis sur leur Littoral il y a quarante ans notamment en France et en Espagne. La France est entrain de payer un argent fou par le Conservatoire du Littoral Français pour retrouver un peu du charme perdu du Littoral fait dans le passé par méconnaissance de l'importance de la biodiversité et des phénomènes qui régissent le Littoral. Par contre au Maroc le crime écologique est exécuté avec préméditation, car l'expérience Européenne est là pour en tirer les leçons. Mais la Loi du Profit est plus forte que la Loi de la Nature. L'argent et le Profit à complètement aveuglé les Politiciens Marocains et les Groupements Financiers qui dominent le Gouvernement du Maroc. En revanche l'Histoire sera impitoyable : C'est une Machine infernale qui inscrit tout. Ceux qui ont commis ce crime avec préméditation ne peuvent échapper à l'écriture de l'Histoire.
Cordialement S/ BENATA Mohamed


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