Suite à une mauvaise passe qu'il a reçue du gouvernement Zapatero (le signal de visiter Ceuta et Melilla) le roi d'Espagne vient de marquer contre son camp en commettant une grosse bavure qui coûtera sûrement cher à l'Espagne, puisque le Maroc sort gagnant de ce match qui a connu un score nul durant le marathonien temps réglementaire (5 siècles) et de longues prolongations depuis l'an 1497, date de l'occupation de Melilla (Melilia) et l'an 1580 date de l'occupation de Ceuta (Sebta). En voulant faire de la manipulation coloniale, nos voisins espagnols, ou plutôt nos chers occupants fossilisés du vingt et unième siècle ont offert au monde entier l'un des plus fascinants spectacles de ce siècle, une démonstration pratique d'un amateurisme diplomatique, d'un défaut de noblesse royale et de faux calculs électoral et politique. La fin de ce match est entrain de connaître un scénario tragique pour l'équipe des dirigeants espagnols, puisque déstabilisés par ce but que leur roi vient de marquer contre son camp au dernier moment (en visitant les deux villes marocaines situées au continent africain), les autorités espagnoles ont cumulé les erreurs devant les yeux ébahis de leurs supporters de l'union européenne. Ces supporters qui se demandent ce que leur joueur préféré est allé faire en dehors du stade européen, leur nervosité a atteint un stade hystérique quand ils ont arrêté un député marocain qui fait partie du parlement marocain (élu par le peuple depuis deux mois). Une action qui doit sûrement leur coûter un carton rouge de la part de l'arbitrage mondial ! Oui un carton rouge suffisant pour envoyer toute l'Espagne dans les vestiaires au lieu de continuer à se balader dans les deux villes en défiant les règles les plus élémentaires du droit international. De l'autre coté du terrain, l'équipe des dirigeants marocains reste sereine, et développe un jeu propre et calme, avec un grand gardien de but très peu sollicité (l'armée), une défense solide constituée par la diplomatie marocaine en la personne du ministère des affaires étrangères, surtout après la sortie de l'ambassadeur du Maroc à Madrid, convoqué par le patron de l'équipe ; sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a préféré l'épargner pour le prochain match afin qu'il soit en bonne forme. Le milieu de terrain constitué par le parlement et le gouvernement de sa Majesté qui ont su développer un jeu digne des grands artistes du métier de politicien. L'attaque qui constitue la grande surprise pour nos amis espagnols fut constituée par la presse nationale et la société civile qu'on n'attendait pas si forte et professionnelle, les trente millions de marocains et leurs compatriotes à travers le monde ont constitué le douzième joueur de l'équipe du Maroc qui a bien apprécié le professionnalisme de son équipe, en encourageant toutes ses actions et en exprimant leur déception de l'antijeu et du manque de fair-play de la part du roi d'Espagne, du gouvernement Zapatero, et de la poignée de dirigeants espagnols qui continuent à cultiver une mentalité colonialiste, et de quelques économistes ratés qui demandent à ce que le problème de Sebta et Melilia ne soit pas un frein pour les échanges économiques entre les deux pays ?? Dans ce cas, je propose à ce que la première action de partenariat économique et technique entre les deux pays, après la reprise de l'ambassadeur du Maroc à Madrid de ses fonctions, soit la construction d'une mer artificielle qui découperait les deux villes du continent africain pour les séparer du territoire marocain et les rattacher à l'Europe. De cette façon au moins l'Espagne ne rougira plus de l'aberrance géographique que lui crée sa mentalité coloniale et ses provocations diplomatiques pour ses voisins. Reste une dernière chose à comprendre avec nos colonialistes fossilisés venus de l'ère de l'esclavagisme : pourquoi le gouvernement espagnol a-t-il essayé de pallier à l'absence de soutien de la visite de la part du citoyen espagnol ordinaire, en faisant appel à des subsahariens à qui ils ont peut être promis l'admission en Espagne s'ils applaudissaient vivement le roi juan en portant le drapeau espagnol, alors que cette même Espagne veut que le Maroc joue le rôle de gardien des frontières en empêchant ces mêmes victimes de sa manipulation de pénétrer le territoire espagnol ?? De l'aberrance hispanique !!! Signé Laâbari Jamal-Eddine ([email protected]) [Diplôme d'ingénieur d'état en écologie et gestion des ressources naturelles de l'Ecole Nationale des Ingénieurs de Salé en 1993, Diplôme de droit public, licence en sciences politiques, de l'Université de droit de Fès en 1998, Lauréat du cycle supérieur de l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises I.S.C.A.E en 2003] Laâbari Jamal-Eddine ([email protected]) [Diplôme d'ingénieur d'état en écologie et gestion des ressources naturelles de l'Ecole Nationale des Ingénieurs de Salé en 1993, Diplôme de droit public, licence en sciences politiques, de l'Université de droit de Fès en 1998, Lauréat du cycle supérieur de l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises I.S.C.A.E en 2003]