Sur l'estrade d'une vie sans sens A même le sol en briques et sang Une forme grotesque, terrestre et sale Vint de nul part troubler la paix De nos aïeux, zombies pensées Léchant le sol en beaux charognes. Toutes les couleurs claires invitent Aux formes douces d'une mort lente Qu'épouse le sombre de ce tableau C'est la survie inopportune D'un oeil tenace, persévérant Traînant en quête de son épave. Et tel le jaune d'un oeuf raté Presque humain dans toutes ses formes Le ton mortel de la révolte Perce le cri qu'émettent les gouffres Et les fissures spectres terrestres. Wahid Bennani