Décidemment, le journal hebdomadaire ne cessera pas de nous étonner. Sa dernière livraison donne encore une fois l'impression qu'il possède la science infuse sur ce pays. En outre les responsables de la publication ne semblent pas porter celui-ci dans leur cœur. Est-ce par dépit qu'ils écrivent ? Ou manquent-ils de maturité ? Ou plutôt croient-ils ainsi dévoyer le pouvoir ? Quoiqu'il en soit, jugez-en en parcourant le dernier numéro ! L'éditorial annonce la couleur en recourant à un article du New York Times. Selon lui : ″L'appétit du Roi pour les réformes semble avoir des limites.″ Bravo pour cette trouvaille aussi évidente que la vérité de lapalisse. Ne vaudrait-il pas plutôt prendre le temps pour mieux digérer ce qu'on a déjà ingurgité en peu de temps ? Concernant L'IER le journal Etats-uniens ajoute : ″Le Roi n'a pas non plus présenté des excuses formelles″. C'est encore une grande trouvaille des 2 journaux, alors que la quasi-totalité des Marocains est convaincue du contraire. Mais passons à la page 7 où à en croire Christine Daure - Serfaty : ″la confiance de beaucoup est ébranlée″. Ainsi la confiance dans l'avenir de notre pays est accrochée à un petit fil que tiennent certains jeunes de la presse dite indépendante. En passant en revue cette édition, on y trouve : ″Benzekri et l'indignation sélective″, ″Basri fustige l'IER (sic !), ″le piteux état de la presse″, calomnies, vérité et proscription″.... Et ce réchauffé pour l'occasion du ″GRAND″ journaliste Khalid Jamai : ″La véritable continuité″ qui nous fige dans les années de plomb. Plus noir tu meurs ! Mais comme cette armada ne suffisait pas, il fallait appeler l'alliée des temps difficiles, la pasionaria marocaine, pour une interview. Eh oui le concombre s'est noué à la citrouille pour traverser le fleuve. D'après celle-ci nous serions en sursis dans ce pays de l'arbitraire. Qui dit pire ? Ali Amar dans son bloc-notes croit donner le coup de grâce. Tenez-vous bien : La monarchie bananière est devenue un qualificatif tellement répandu dans la bouche même de nos concitoyens...″ Si tout ceci avait été écrit du temps de celui qui disait au ″GRAND″ journaliste CHKOUN ANTA, il aurait fait l'unanimité. Mais aujourd'hui, nous respirons mieux et jour après jour nous constatons le changement. Certes beaucoup de choses restent à faire mais en attendant comme disait un grand homme marocain : ITTAKOU ALLAH FI WATANIKOUM YA AHLA ACHIKKAK WA ANNIFAK !