Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi : Le Matin : Le nombre total des élèves, des étudiants et des stagiaires pour l'année scolaire, universitaire et de la formation professionnelle pour l'année 2019-2020 a atteint 9.898.000, a précisé le ministre de l'Education nationale de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi. Ce chiffre est réparti entre 8.208.000 élèves, dont 86% dans l'enseignement public, et 680.000 stagiaires relevant de la formation professionnelle, dont 311.000 sont de nouveaux stagiaires, avec un taux de croissance de 5,3%, et environ 1.010.000 étudiants, dont 49% sont des filles, avec un taux de croissance du nombre total des étudiants de 5,1% par rapport à l'année précédente. L'Union européenne (UE) a lancé un projet de migration légale circulaire entre le Maroc et l'Espagne baptisé «Jeunes générations en tant qu'agents de changement», au profit de 100 licenciés marocains qui suivront des études de Master en Espagne touchant des sujets prioritaires pour le développement socio-économique du Maroc. Financé par l'UE et coordonné par le Service espagnol pour l'internationalisation de l'éducation (SEPIE), ce projet pilote établit une structure de migration légale avec le Maroc, articulée en trois phases principales : préparation au départ, mobilité en Espagne et réintégration après le Master avec implantation de projets entrepreneuriaux au retour au Maroc. La cérémonie de présentation de ce projet a eu lieu à la résidence de l'ambassadeur d'Espagne à Rabat, Ricardo DíezHochleitner, en présence notamment du ministre du Travail et de l'insertion professionnelle, Mohamed Yatim, de l'ambassadrice de l'UE au Maroc, Claudia Wiedey, du sous-secrétaire du ministère espagnol des Sciences, de l'innovation et des universités, Pablo Martín, et de la directrice du SEPIE, Coral Martínez. Al Bayane : Une opération d'Interpol avec la participation notamment du Maroc a permis la détection d'une douzaine de «combattants terroristes» aux frontières maritimes en Méditerranée, a annoncé l'organisation de coopération policière. L'opération Neptune II a été menée du 24 juillet au 8 septembre dans sept ports maritimes des six pays participants (Algérie, Espagne, France, Italie, Maroc et Tunisie). « Elle a permis la détection de plus d'une douzaine de personnes soupçonnées d'être des combattants terroristes étrangers traversant la Méditerranée », a indiqué Interpol dans un communiqué. Neptune II visait « les menaces posées par ces individus soupçonnés d'utiliser les liaisons maritimes entre l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud pendant la haute saison touristique », a précisé l'organisation de coopération policière. La Brigade nationale des douanes (BND) a perquisitionné, en coordination avec les services de l'Administration Centrale, un entrepôt secret situé à Ain Atiq exploité pour la fabrication de sacs en plastique prohibés en vertu de la loi interdisant la fabrication, l'importation, l'exportation, la commercialisation et l'utilisation des sacs en plastique. L'opération de perquisition s'est soldée par la saisie de quatre machines dédiées à la production et à la découpe du plastique et d'une quantité totale de 1200 kg de marchandises prohibées (sacs plastiques) destinées au marché local, indique un communiqué l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII). L'Opinion : « Le modèle actuel a atteint ses limites et il est absolument nécessaire de le revoir de manière claire de façon à élaborer un nouveau projet, lequel ne peut se faire sans ruptures majeures pour marquer le changement auquel doivent obligatoirement adhérer les citoyens », de manière à préserver davantage leur dignité, permettre de regagner la confiance et libérer le compétentes, notamment chez les jeunes et les femmes, pour une meilleure intégration au sein de la société, a affirmé Nizar Baraka, secrétaire général du PI, lors d'une rencontre-débat organisée par la Fondation diplomatique sur le thème du nouveau modèle de développement. Baraka, qui s'exprimait en présence d'une quarantaine d'ambassadeurs accrédités au Maroc et de représentants de différentes organisations onusiennes, a évoqué les lacunes de ce modèle de développement, citant, à titre d'exemple, la baisse à 3% du taux de croissance et de la création de 50.000 emplois nets annuels seulement, au moment où quelque 200.000 jeunes arrivent chaque année sur le marché de l'emploi. L'association marocaine pour l'industrie et la construction automobile (AMICA), organise en partenariat avec Tanger Med Zone, Renault Maroc, Peugeot Citroën Automobile et Atlantic Free Zone, la sixième édition du Salon de la Sous-Traitance Automobile à Tanger Free Zone du 25 au 27 Septembre 2019 sous le thème « Sous-traitance automobile : Un levier pour une croissance durable ». Selon le Comité d'organisation, ce salon a aussi pur objectif « de créer un bassin de sourcing/networking au niveau local et de mettre en avant les atouts incontestables et les acquis certains d'une industrie qui s'est transformée, au fil des années, en un véritable levier de croissance et d'accélération industrielle pour le Royaume en étant le premier secteur exportateur avec une part de 29% des exportations du pays et un chiffre d'affaires de 8 milliards d'Euros poursuivant ainsi son évolution avec comme objectif d'atteindre plus de 10 milliards d'Euros». Libération : Le Maroc qui accorde un intérêt particulier au développement durable, à travers sa transition énergétique conciliant entre développement économique et lutte contre les changements climatiques, s'est engagé dans une véritable transformation énergétique en accordant une place prépondérante aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, a affirmé Chatre Boubker, chef de la division des énergies renouvelables au ministère de l'Energie, des Mines et du Développement durable. Ainsi, à fin 2018, la capacité installée des énergies renouvelables a atteint 3695 MW, ce qui a porté le taux de pénétration des énergies renouvelables à environ 33,8 % dans le mix électrique pour une capacité totale installée de 10.931 MW, a-t-il ajouté, lors d'un séminaire sur l'Efficacité énergétique, organisé par l'Agence pour l'investissement et le commerce extérieur du Portugal et la Direction générale de l'énergie et de la géologie. Une mission d'hommes d'affaires portugais aura lieu du 25 au 27 septembre au Maroc, à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie luso-marocaine (CCILM). La délégation portugaise sera composée de 9 entreprises spécialisées dans les domaines du moulage, du plastique, de l'automobile, des produits chimiques, du textile, de la céramique, du mobilier, de la logistique et des transports. Durant leur séjour au Maroc, les entreprises qui se rendront dans les villes de Casablanca et Tanger, auront des séances de travail avec la Chambre de commerce, d'industrie et de services de Casablanca-Settat (CCISCS), et la Chambre de commerce, d'industrie et de Services de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCISTTA), et effectueront une visite à Tanger Med et à Tétouan Park. Al Ahdath Al Maghribia : Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a appelé à fixer catégoriquement l'âge de mariage à 18 ans. Le CESE a souligné la nécessité de modifier le Code de la famille et de réviser les articles 20, 21 et 22 afin d'être en phase avec les dispositions de la Constitution. Le président du CESE, Ahmed Reda Chami, a souligné l'impératif de réaliser l'harmonisation législatif et d'éliminer toute sorte de contradictions sur le plan législatif, appelant à mettre un terme à toutes les dénominations et expressions qui évoquent le mariage des mineurs avant l'âge légal et d'adopter l'expression du mariage d'enfants. L'UMT a vivement critiqué le gouvernement El Otmani, lui reprochant le retard enregistré dans l'activation des engagements financiers conformément à l'accord du 25 avril. L'attitude du gouvernement porterait ainsi atteinte à la crédibilité du dialogue social, et renforcerait davantage la perte de confiance dans les institutions, souligne l'UMT. Cette position a été exprimée lors de la réunion du secrétariat national de l'UMT, qui a dénoncé la violente attaque dont le mouvement syndical a fait l'objet, notant que le l'executif est responsable de la dégradation de la situation des ouvriers, aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique. Les centrales syndicales ont réitéré leur rejet de la version actuelle du projet de loi organique sur la grève et le projet de loi sur les syndicats professionnels, soulignant la nécessité d'ouvrir la porte au dialogue, revenir au dialogue social tripartite pour protéger le droit de grève et assurer l'indépendance et la liberté de l'action syndicale. Al Alam : Mayara Enâam, secrétaire général de l'UGTM, a souligné que la programmation du gouvernement du projet de loi sur les syndicats professionnels dans le cadre du dialogue social tripartite est un pas important, et ce, malgré le retard dans la mise en œuvre des mesures relatives à l'accord du 25 avril 2019. Enâam a rappelé que l'exécutif avait déposé un projet de loi organique sur la grève devant le parlement sans associer les centrales syndicales. Mayara Enâam a souligné également que l'UGTM avait reçu la semaine dernière une copie du projet de loi sur les syndicats professionnels et que ce texte ferait l'objet de concertations entre les organes de l'UGTM pour apporter les amendements et propositions nécessaires à la protection de l'action syndicale. Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a souligné que la dégradation actuelle du taux de croissance au Maroc à 3% alors qu'il se chiffrait auparavant à 5% a engendré une hausse du chômage, l'immigration clandestine, la fuite des cerveaux et la perte de confiance dans les politiques publiques . Baraka, qui s'exprimait, à Rabat, en présence d'une quarantaine d'ambassadeurs accrédités au Maroc et de représentants de différentes organisations onusiennes, a appelé le gouvernement a accélérer l'instauration d'un nouveau modèle de développement, qui a déjà atteint ses limites. Akhbar Al Yaoum : Après les attaques contre la société Aramco en Arabie Saoudite, les prix des carburants risquent de grimper. Le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a affirmé que le travail mené en collaboration avec les départements concernés est arrivé à un stade avancé, a souligné Mustapha El Khalfi, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement. El Otmani souhaite que les mesures entreprises voient le jour dans les plus brefs délais, a-t-il souligné. Le gouvernement a déjà reçu l'avis du Conseil de la concurrence, a dit El Khalfi, notant qu'une batterie de mesures visant les prix des carburants a été mise en place pour garantir l'approvisionnement régulier en carburant. Alors que certaines sources avançaient que le ministère de l'éducation nationale a généralisé l'enseignement en français des matières scientifiques au cycle secondaire, Saïd Amzazi, ministre l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné que son département ne dispose pas encore de moyens nécessaires à cette généralisation.Il a jugé impératif de dispenser une formation pertinente aux professeurs et élaborer les manuels scolaires en français. Le ministère a déjà entamé la formation de 3800 professeurs pour qu'ils soient aptes à enseigner en français, affirme Amzazi. Bayane Al Yaoum : Une convention tripartite visant à améliorer la santé maternelle et infantile, a été signée par le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb, le ministre de la Santé, Anas Doukkali et la représentante de l'UNICEF au Maroc, Giovanna Barberis. La signature de cette convention a eu lieu en marge des premières Assises nationales du développement humain qui se tiennent sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI sous le thème « Développer la petite enfance, un engagement envers l'avenir ». Cette convention a pour objectif d'apporter une réponse intégrée aux différents enjeux et défis de l'amélioration de la santé et de la nutrition maternelle et infantile à travers le renforcement du dispositif de santé communautaire pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile en milieu rural et la mise en place d'une approche intersectorielle focalisée principalement sur la malnutrition. De par la diversité de leur économie et l'ouverture de leurs marchés respectifs sur le monde, le Maroc et le Luxembourg ont des opportunités énormes à saisir en matière d'investissements, ont souligné, mercredi soir au Grand Duché, des participants à une conférence tenue à l'occasion de la mission économique luxembourgeoise de haut niveau dans le Royaume qui sera organisée du 23 au 26 septembre courant. Le président de la chambre de commerce du Luxembourg, Luc Frieden, a souligné à cette occasion les multiples atouts qu'offre l'économie marocaine pour les investisseurs de son pays, rappelant que la mission économique organisée au Maroc en 2015 a permis de nouer d'importantes relations d'affaires entre les opérateurs économiques des deux pays. « Alors que la situation de beaucoup de pays parmi vos voisins ne s'est pas améliorée, le Maroc se manifeste comme étant un pays ouvert aux réformes, stable et qui est pour beaucoup de nos entreprises un marché intéressant, mais aussi une porte d'entrée vers un continent qui a tellement de potentiel et qui est souvent négligé ou mal connu par de nombreuses entreprises européennes », a relevé cet ancien ministre du gouvernement luxembourgeois. Al Massae : La brigade des crimes financiers de la préfecture de police à Marrakech a entendu 4 élus dans l'affaire des marchés « douteux » et d'irrégularités financières présumées dans la commune El Attaouia, dans les environs d'El Kelaâ des Sraghna. Les quatre élus ont produit des documents et des PV impliquant d'autres élus et des responsables de partis, en plus d'entrepreneurs et de fonctionnaires. Les informations produites indiquent que des marchés pour effectuer des travaux supplémentaires au siège de la commune ont été passés à des entreprises sélectionnées en dehors de la loi. Il s'agit d'une dilapidation des fonds publics et du gaspillage d'un budget de 105 travailleurs vacataires, dont la plupart sont des fonctionnaires fictifs. Noureddine Boutayeb, ministre délégué à l'Intérieur, a affirmé que le ministère de l'Intérieur demeure au service des citoyens et qu'il a intérêt à agir ainsi afin qu'ils soient heureux. Selon lui, le ministère de l'Intérieur joue le rôle de « pompier » puisque intervient à chaque fois qu'il est nécessaire. Et lorsque le citoyen saisit le ministère de l'Intérieur, ce n'est pas pour élever des protestations, mais pour dénoncer des problèmes se rapportant notamment à l'eau, à l'électricité, à l'éducation et à la santé, entre autre, a-t-il dit. Al Ittihad Al Ichtiraki : Le président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, s'est entretenu avec le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour la région arabe, Luay Shabana, des activités du Fonds au Maroc et des moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions. Shabana a passé en revue les missions du FNUAP et ses centres d'intérêts, soulignant que l'agenda du développement social au niveau onusien s'articule désormais autour de la vie digne de l'être humain et la garantie de ses droits sociaux et de santé. Il a aussi relevé que le FNUAP bénéficie d'une forte représentativité au Maroc, compte tenu de la position privilégiée dont jouit le Royaume sur les plans régional et international. Le président du ministère publique, Mohamed Abdennabaoui a demandé aux procureurs généraux du Roi près les Cours d'appel de ne pas engager de poursuite judiciaire pour diffamation et injure contre les journalistes avant de lui envoyer un rapport accompagné de points de vue de ces journalistes. Cette note du chef du ministère public est conçue pour diriger l'action des parquets quant aux affaires des journalistes et être en phase avec le progrès réalisé par notre pays en termes de préservation des droits et des libertés individuelles, dont la liberté d'opinion et d'expression. Rissalat Al Oumma : Saïd Amzazi, ministre en charge de l'éducation nationale, a affirmé que la mise en œuvre des dispositions de la loi cadre relative à l'enseignement coutera10 milliards de dirhams par an, faisant savoir que ce budget ne sera pas assuré par son ministère seul, mais par d'autres départements gouvernementaux en plus des collectivités territoriales. Cette réforme est de nature à permettre au système de l'éducation d'avoir un mécanisme législatif contraignant pour l'Etat, la famille, les organisations de la société civile et les opérateurs économiques et sociaux. Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret N° 2.19.810 modifiant le droit à l'importation applicable au blé tendre et ses dérivés. Ce projet de décret vise à revoir à la baisse le droit d'importation de 135% applicable au blé tendre et ses dérivés et à le remplacer par un droit de douane fixé à 35%, à partir du 1er octobre, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.