Ce mardi, Après moult discussions, les syndicats professionnels représentant le secteur du transport routier par autocar sont revenus sur leur décision de « refus de régler les frais quotidiens d'exploitation de la gare routière d'Oulad Ziane à Casablanca à partir du mercredi 7 août ». Une décision initialement prise au motif du « refus » de l'administration de la gare routière de donner suite à leurs demandes. Un communiqué commun des syndicats professionnels représentant le secteur confirme que la réunion tenue, samedi dernier, avec les responsables administratifs de la gare routière d'Oulad Ziane « n'a pas donné les résultats qui répondent aux aspirations des professionnels à améliorer leurs service ». Mais suite à une réunion tenue hier mardi avec le gouverneur de la préfecture d'Al Fida-Mers Sultan, Chakib Belcaïd, le groupement syndical a décidé de suspendre sa protestation, « au moins jusqu'à la reprise du dialogue avec l'administration le 21 aout prochain, en attendant ce qui en résultera ». Membre du Bureau syndical du transport commun des voyageurs, Rachid Boufous déclare à Hespress FR que les représentants des transporteurs d'autocars au Maroc ont fait part à l'administration de la gare routière d'Oulad Ziane de « la misérable situation » dans laquelle se retrouvent à la fois les professionnels du secteur et les voyageurs, notamment en période de vacances où « la fréquence triple en quelques jours ». Pour le cas particulier de la gare d'Oulad Ziane, le syndicaliste parle de « manque d'hygiène, de services de proximité, d'emprise de l'informel et multiplication des intermédiaires pour l'achat des tickets d'autocar en dehors des guichets ». Mais c'est avant tout d'« insécurité, surtout quand la nuit tombe » que Rachid Boufous souhaite parler. « Les alentours de la gare routière deviennent des endroits dangereux pour tout voyageur. Et c'est le manque d'entretien qui fait que ces endroits de passage deviennent des repaires pour les agresseurs et autres enfants sans abri », rapporte notre interlocuteur.