Voici un bulletin d'informations africaines pour la journée du mardi 21 août : Sénégal-UEMOA-Banques Les entreprises privées ont absorbé 60,3% des crédits mis en place par les banques de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au cours de l'année 2017, a annoncé lundi la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). En dehors de ces structures, les principaux bénéficiaires de ces crédits sont les particuliers (15,1%) et les entreprises individuelles (11,9%). Par rapport à l'année 2016, la BCEAO a relevé une hausse du montant des crédits octroyés aux sociétés d'Etat (plus 19,2%), aux entreprises individuelles (plus 9,4%) et aux entreprises privées du secteur moderne (plus 3,5%). En revanche, les crédits mis en place au profit de la clientèle financière et des particuliers sont en baisse respectivement de 12,7% et 2,6% en 2017. +++++ Sénégal-Economie Le secteur tertiaire au Sénégal a enregistré une légère progression de 1,7% au mois de juin 2018 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). « Ce résultat reflète, particulièrement, la bonne tenue des transports et télécommunications (plus 12,9%), des activités immobilières (plus 14,6%) et des services financiers (plus 16,7%)», souligne la DPEE dans sa note de conjoncture. A l'inverse, le commerce a enregistré des contreperformances de moins 7,1% sur la période. +++++ Côte d'Ivoire-salariat Quelque 89.770 fonctionnaires ivoiriens en activité et retraités ont perçu depuis janvier 2018, un montant global de 28,5 milliards FCFA au titre du paiement du stock des arriérés de salaire qui avait l'objet d'un accord le 17 août 2017 entre le gouvernement et la Plateforme nationale des syndicats de l'administration publique. « A la date d'aujourd'hui, soit un an après la signature des deux accords, ce sont 89.770 fonctionnaires dont 83.000 en activité et plus de 6000 à la retraite qui ont été payés pour une enveloppe globale de 28,5 milliards FCFA », a précisé Théodore Gnagna Zadi, le président de la Plateforme Nationale qui faisait le bilan d'exécution des deux accords signés, consécutivement aux grèves de novembre 2016 et janvier 2017. Il a de même précisé que « les paiements se poursuivent tous les mois, selon la règle de l'ancienneté ». +++++ Côte d'Ivoire : — Le ministère de l'Environnement et du Développement durable a décaissé un montant global de 194 millions de F CFA, au titre de l'année 2018, pour la réalisation de programmes et projets d'ordre environnemental. Une partie de ce fonds, soit 70 millions de francs CFA, est destinée à la préparation de la COP 24 prévue pour décembre en Pologne. En 2016, près de 50 millions de francs CFA avaient été déboursés pour des défis environnementaux. La politique, exécutée par la Coordination des programmes et projets (CPP), porte sur cinq programmes. Il s'agit singulièrement du Programme national de gestion des produits chimiques (PNGPC), du Programme national de gestion des ressources naturelles (PNGRN), du Programme national de gestion de l'environnement côtier (PNGEC). — La Côte d'Ivoire bénéficie d'un financement de 13,363 milliards Fcfa, soit 24 millions de dollars USD, pour des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés à la déforestation dans le cadre du Programme d'Investissement forestier (PIF). Ce projet dénommé DGM (Mécanisme Spécial de Don en faveur des communautés locales), est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du PIF, indique vendredi une note de REDD+, un mécanisme de Réduction des Emissions des GES provenant de la Déforestation et de la Dégradation des forêts. Ces projets visent 14 forêts classées des zones du Sud-ouest ivoirien et du Centre ainsi que le Parc national de Tai (financement Banque mondiale), selon la note, qui ajoute que dans le cadre du DGM, le pays bénéficie d'un don de 4,5 millions dollars USD, soit 2,5 milliards FCfa de la Banque mondiale. Des projets seront également initiés dans le domaine rural de la Région du Bélier (Centre) sur financement de la Banque africaine de développement (BAD). Intégrés dans le DGM, ils entrent dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme REDD+ auquel la Côte d'Ivoire s'est engagée depuis 2011. Cameroun : — Des sanctions disciplinaires assorties de pénalités financières ont été administrées à l'encontre de 395 entreprises reconnues coupables de pollution contre la nature, a-t-on appris récemment auprès des services compétents du ministère de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable du Cameroun. Le montant des amendes à payer au trésor public s'élève entre 1 million de francs CFA et 50 millions de francs CFA. Les entreprises sanctionnées opèrent dans divers secteurs d'activités, notamment dans le domaine des hydrocarbures, pharmaceutiques, de fabrication et de distribution des plastiques non-biodégradables, mais aussi celles évoluant dans le domaine de l'agriculture, de l'eau et de l'assainissement, ainsi que dans l'agroalimentaire. Déjà entre 2013 et 2015, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux ont eu à visiter plus de 4950 établissements classés dangereux, insalubres et incommodes sur l'étendue du territoire national, certains d'entre eux ont enfreint la réglementation en vigueur et ont été sanctionnés.