Les sections régionales de la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat ont tenu ce vendredi 26 avril, des réunions pour discuter de leur prochain programme de lutte à savoir si oui ou non les enseignants grévistes regagneront les classes le lundi 29 avril. L'association des parents d'élèves ainsi que le Parti de l'Istiqlal sont entrés en ligne en tant qu'intermédiaires dans le conflit entre les contractuels et le ministère de l'Education nationale, dans le but d'apaiser l'atmosphère. Pour le moment rien n'est encore visible. Mais les avis sont divisés au sein de la coordination nationale des « contractuels » quant à la possibilité de reprendre les cours, après la fin de la grève le dimanche 28 avril. En effet, la section régionale de Khénifra-Béni Mellal a catégoriquement refusé de céder, au moment où d'autres sections envisagent de reprendre les cours le lundi 29 avril « comme signe de bonne volonté ». Toutefois, d'autres sections régionales relevant de la coordination nationale ne semblent pas vouloir abandonner le mouvement de lutte pour l'intégration à la fonction publique et envisagent la prolongation de la grève jusqu'à nouvel ordre. En tout cas, c'est au Conseil national de la coordination, qui tiendra une réunion dans la soirée de ce vendredi 26 avril, de trancher dans cette affaire, suite au vote des enseignants qui devront décider de regagner ou non les classes. Parents et PI en médiateurs La fédération nationale marocaine des associations des parents d'élèves ainsi que le groupe parlementaire PI au parlement ont, de leur côté, invité les enseignants recrutés par contrat auprès des AREF à rejoindre les classes lundi 29 avril et à respecter les engagements conclus avec le ministère de l'Education lors de la réunion du 13 avril. Ils ont également appelé le ministère à reprendre les pourparlers avec la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat et revoir leur dossier revendicatif, ainsi que la suppression de toutes les sanctions à l'encontre des enseignants grévistes, le versement des salaires gelés, le réexamen de la situation des enseignants suspendus et le report de l'examen de qualification professionnelle, comme annoncé par le département d'Amzazi, le 13 avril à l'issue de la réunion avec les représentants des enseignants contractuels.