Avec déjà un pied en demi-finale de Ligue Europa, Arsenal espère ne pas trébucher jeudi dans le volcanique stade San Paolo de Naples (2-0 à l'aller), tandis que Chelsea doit encore convaincre contre Prague (1-0 à l'aller). En difficulté loin de l'Emirates Stadium, avec des revers notamment à Borisov et Rennes, les Gunners d'Arsenal s'étaient fixés pour mission de frapper fort à l'aller. Histoire de ne pas trembler sur les bords de la Méditerranée. L'objectif a certes été rempli face à une équipe fébrile la semaine passée, mais le second round s'annonce plus délicat à Naples, où les supporters locaux mettront le feu. «Nous aurons un environnement différent, avec le soutien de notre public », a d'ailleurs avancé l'entraîneur italien Carlo Ancelotti juste après la défaite en Angleterre. « Ce sera difficile, mais nous n'aurons rien à perdre», a ajouté celui qui a gagné trois Ligues des champions avec l'AC Milan (2003 et 2007) et le Real Madrid (2014). Au petit jeu des tacticiens, son adversaire Unai Emery peut s'enorgueillir de trois titres consécutifs aux commandes de Séville entre 2014 et 2016. L'Espagnol sait que les siens n'auront pas la partie facile à Naples. «Là-bas, ils vont pousser, ils seront bien plus agressifs, bien plus compétitifs», prédit l'ancien entraîneur du Paris SG, soucieux de réussir enfin un bon déplacement: «Notre objectif est de continuer à être compétitif aussi à l'extérieur, comme nous avons réussi à l'être à domicile.» Son concurrent direct pour la prochaine Ligue des champions, Chelsea (5e du championnat anglais avec le même nombre de points qu'Arsenal, 4e) reçoit jeudi à Stamford Bridge l'invité surpris des quarts de finale, le Slavia Prague. En République tchèque, les Blues ont eu beaucoup de mal à se défaire de leurs adversaires, ne prenant le dessus qu'après les entrées en jeu d'Eden Hazard et N'Golo Kanté, et grâce à une tête victorieuse de Marcos Alonso en toute fin de match (86e). Dans les autres rencontres, l'Eintract Francfort de Luka Jovic, 8 buts en Ligue Europa, va devoir batailler pour renverser le Benfica qui a acquis un net avantage à Lisbonne (4-2) grâce notamment au jeune Joao Félix, à peine 20 ans. Dans le choc espagnol, Valence part avec une bonne longueur d'avance face à Villarreal (3-1 à l'aller). Les partenaires de Gonçalo Guedes, auteur d'un doublé il y a une semaine, ont l'avantage de jouer à domicile.