Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi : Aujourd'hui le Maroc La nouvelle stratégie de la formation professionnelle a été présentée au Roi Mohammed VI. La grande nouveauté de cette nouvelle feuille de route est la création de 12 Cités des métiers et des compétences, une dans chaque région du Royaume. Ces futurs espaces privilégieront la formation en milieu professionnel par le biais de l'alternance et l'apprentissage, la maitrise des langues, l'approche par compétences et les soft skills (compétences non techniques). La nouvelle feuille de route vise la mise à niveau de l'offre de formation et la restructuration des filières en fonction de leur pertinence sur le marché de l'emploi. Il est aussi question de moderniser les méthodes pédagogiques et améliorer l'employabilité des jeunes à travers une série de programmes de formation et de requalification de courte durée. L'objectif fixé par le Plan d'accélération industrielle 2014-2020 a été réalisé à hauteur de 81%. C'est du moins ce qu'annonce le département de tutelle. Le ministère de l'industrie, de l'investissement, du Commerce et de l'économie numérique a mené une étude sur la base des données recueillies auprès de la CNSS permettant d'examiner le positionnement du secteur en tant que pourvoyeur d'emplois et vecteur de croissance et de développement. Ainsi, la stratégie industrielle aurait créé 405.496 nouveaux emplois entre 2014-2018. L'automobile arrive en tête des secteurs ayant connu une effervescence de créations, avec les 116.611 nouveaux postes créés dans le secteur entre 2014-2018. Le textile arrive en deuxième position dotant l'industrie de 79.300 nouveaux emplois sur ladite période et devançant l'offshoring, qui détient 17% de la structure globale de la création d'emploi entre 2014-2018. Le Matin «Green and Smart Building», une plateforme de recherche scientifique dédiée à l'écoconstruction, aux réseaux intelligents et à la mobilité durable, sera réceptionnée à Benguérir en septembre prochain. D'un coût global de 220 millions de dirhams, cette structure est l'exemple type de ce que l'Iresen a programmé de bâtir dans différentes régions : des centres de recherches sur la biomasse, les carburants propres et les ressources hydriques. Le lancement des travaux de la construction du «Green Energy Park MCI» est prévu en juin prochain en Côte d'Ivoire. Le système fiscal actuel a montré ses limites pour les professions libérales, commerçants et TPE. La plupart, soit 720.000, optent pour le régime forfaitaire, principalement la cotisation minimale, à croire que très peu d'entre eux se développent pour changer de régime. Sur cette population, 20% seulement paient l'impôt. Les différents experts qui ont pris part à la 2e Matinale de la fiscalité organisée par Groupe Le Matin le 5 avril ont plaidé pour une meilleure attractivité fiscale en faveur de cette cible. De l'avis de tous, celle-ci mérite une attention particulière lors des 3es Assises prévues en mai. L'Economiste Le Parlement vient d'amender le code pénal. Les sanctions du faux et usage de faux ont été recyclées. La prison à vie cède sa place à des peines de prison et de grosses amendes. Juges, fonctionnaires, notaires et adouls sont concernés par cette réforme. Les avocats entrent pour la première fois sous l'empire de ce régime pénal. Le législateur a pris le soin de mettre certaines conditions générales pour les autres professions et particulières pour les avocats. Les nouvelles dispositions interviennent dans un contexte très critique. La spoliation foncière continue de faire des ravages. 80% des recettes de l'IS sont assurés par 0,98% d'entreprises, 70% de la TVA collectée et reversée par 0,66% de contributeurs et 73% de l'IR est acquitté par les salariés (privé et public). Comment dans ce cas ramener les contribuables à un peu plus de civisme ? L'une des interrogations qui reviennent de plus en plus dans les discussions. Les assises fiscales vont s'y intéresser puisque l'une des principales orientations est l'élargissement de l'assiette fiscale afin de réduire la pression ainsi que la mise en place d'un impôt lié à la faculté contributive de chacun. La fiscalité souffre de distorsions, niches et exonérations évaluées à 28,5 milliards de DH, selon le nouveau référentiel cible du ministère des Finances (34,7 milliards dans l'ancien) amplifiées par la fraude et l'évasion fiscale : fausses factures, entreprises au déficit chronique des professionnels qui minimisent au maximum l'impôt déclaré. L'Opinion L'encours de la dette extérieure publique s'est situé à près de 326,5 milliards de dirhams (MMDH) en 2018, soit 29,2% du produit intérieur brut (PIB) contre 31,3% en 2017, selon la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l'Economie et des Finances. La structure par créanciers de cette dette fait ressortir une prédominance des multilatéraux avec une part de 48,8%, suivis des bilatéraux (28,4%) et des marchés financiers internationaux et banques commerciales (22,8%), précise la DTFE dans son bulletin statistique de la dette extérieure publique de décembre 2018. Les établissements publics et le Trésor ont été les premiers emprunteurs avec des parts respectives de 54,1% et 45,4%. La croissance économique nationale devrait se situer à 2,4% en 2019, selon le Centre marocain de conjoncture (CMC). « L'absence de pluie et les chaleurs élevées pour la saison enregistrées durant ce premier trimestre associées au retournement d'autres facteurs conjoncturels ont décidé autrement et ont frustré toutes les prévisions, même les plus prudentes. La croissance a été revue à la baisse et le différentiel est relativement élevé pour ne retenir qu'une évolution modeste de l'ordre de 2,4% », écrit le CMC dans sa publication « Info-CMC » du mois d'avril. Al Bayane La sécheresse pèse de tout son poids sur le quotidien des agriculteurs. La campagne agricole est qualifiée de compromise et de grandes parcelles sont aujourd'hui sinistrées. Les prévisions météorologiques annoncent l'arrivée des pluies, après celles du weekend, au début de la semaine prochaine. Les précipitations du mois d'avril ne vont pas soulager la saison agricole ni les cultures déjà installées dans les zones Bour, estiment les agriculteurs. Le Maroc n'a pas reçu d'importantes quantités de pluies ces derniers mois. La situation agricole actuelle est dite inquiétante. Mis à part les 9 périmètres irriguées où toutes les cultures sont sauvées et ne souffrent pas de stress hydrique, les zones Bour pâtissent des effets néfastes de plus de quatre mois de sécheresse. Le casse-tête des démarches administratives s'allège de nouveau pour les importateurs. L'attestation de début d'activité donnant droit à l'exonération de la TVA ne sera plus exigée. Et ce conformément à une nouvelle circulaire du ministère de l'Economie et des finances datant du 3 avril. La suppression de ce document s'inscrit dans le cadre de politique de dématérialisation des documents exigés à l'importation. L'attestation de début d'activité est remplacée par un échange informatisé de données portant sur l'éligibilité des importateurs à cette exonération. Techniquement, l'éligibilité de l'opérateur à ces franchises sera vérifiée, automatiquement, via le système BADR (base automatisée des douanes en réseau) lors de l'enregistrement des déclarations couvrant l'importation de biens d'équipement sous les codes franchises 2002, 2003 et 2004. Libération L'action de la Haute autorité de la communication audiovisuelle en matière de garantie et de promotion de la diversité tire sa force et ses fondements de la Constitution, a souligné Latifa Akharbach, présidente de la HACA lors de la 26ème conférence annuelle de la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen (COPEAM) tenue en Croatie. Une délégation de la HACA, conduite par elle, a participé à la conférence annuelle de la COPEAM tenue du 4 au 6 avril à Split sous le thème »Sociétés en changement : communiquer les diversités ». Dans son intervention lors de la séance d'ouverture de cette conférence, la présidente de la HACA a relevé que les médias ont un rôle particulier dans la circulation sociale du concept de la diversité et de la pluralité de ses facettes et illustrations. En dépit des réformes et des initiatives entreprises dans ce domaine, le système fiscal national continue de connaître des défaillances structurelles qui ont favorisé la prédominance de la rente et l'accroissement des inégalités sociales et territoriales, relève le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Outre la concentration de l'activité économique dans des secteurs non productifs, seules 73 entreprises assurent la moitié des recettes de l'IS, relève le CESE dans un rapport, qu'il a publié à la veille des Assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai prochain à Rabat. Aux yeux des auteurs de ce rapport, la nature déclarative et discrétionnaire du système encourage clairement l'incivilité fiscale. Al Alam Nizar Baraka, secrétaire général du PI, a affirmé que la lutte pour le leadership et les calculs intéressés entre les composantes de la coalition gouvernementale sont autant de facteurs qui font obstacle au vote de la loi-cadre pour la réforme du système de l'éducation et de la formation. Selon lui, la coalition gouvernementale a échoué, à plusieurs reprises à élaborer une stratégie ad hoc pour la mise à niveau de la formation professionnelle, à même d'employer les jeunes et de leur offrir des formations adéquates, notamment pour ceux qui se trouvent dans les zones exclues des richesses et des avantages de la nation. « Il est de notre devoir d'interpeller sur les promesses d'employer 1.2 million de jeunes à l'horizon 2021 », a souligné Baraka, qui a considéré que la réforme de l'éducation accable le modèle de développement actuel au Maroc, et ce, dans toutes ses dimensions politique, économique, sociale et culturelle. Le parti est fermement opposé à l'éducation payante et a défendu cet acquis qui revient au peuple marocain, a dit Baraka, qui présidait la 2ème session des travaux du comité central de parti, à Laâyoune Le syndicat indépendant des médecins du secteur public et la coordination nationale des étudiants en médecine au Maroc s'apprêtent à organiser une marche nationale de protestation, le 15 avril à Rabat, depuis le siège du ministère de la Santé jusqu'au parlement. Cette action vient en réponse à l'indifférence du gouvernement à l'égard des revendications du syndicat et la détérioration continue que connait du secteur de la Santé, indique le syndicat. Les ordres des médecins ont annoncé une grève nationale le 15 courant. Ils ont également appelé l'ensemble des bureaux locaux, régionaux, l'ensemble de médecins, des pharmaciens et les chirurgiens-dentistes à une mobilisation générale et exceptionnelle, durant cette semaine, et à participer massivement à cette manifestation dans le but d'atteindre les objectifs escomptés. Al Ahdat Al Maghribia Une instruction judiciaire a été ouverte suite aux éléments d'information sur des faits survenus entre 2006 et 2012 et portant sur des présomptions d'actes de corruption qui auraient entaché les marchés publics, a indiqué l'Etat-Major Général des Forces Armées Royales (FAR). Il sera procédé, dans ce cadre, à l'audition de l'ensemble des personnes ayant une relation avec cette affaire dont un ancien officier ayant exercé au service de santé militaire, a souligné l'Etat-major des FAR dans un communiqué. Les investigations seront menées à l'effet d'établir les faits précis se rapportant à cette affaire et ce conformément aux dispositions réglementaires et judiciaires en vigueur, a précisé la même source. Dans une déclaration au journal, Aziz Akhannouch, président du RNI, a indiqué que « si aucun compromis n'était établi au sujet de la loi-cadre sur l'éducation, nous serions sûrement devant une crise de confiance ». Akhannouch, qui présidait une réunion du bureau politique du parti à Essaouira, a dit « Je ne comprends pas ce revirement soudain de situation vis-à-vis de cette question ». Pour le président du RNI, on ne renoncera jamais à un accord établi par la majorité et soutenu par l'opposition. Al Ittihad Al Ichtiraki Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a prôné la mise en place d'un nouveau système fiscal qui simplifie les procédures, libère le potentiel de croissance et contribue à l'équité et à la justice sociale. Dans un rapport portant sur « un système fiscal, pilier pour le Nouveau Modèle de Développement », qui constitue la contribution du Conseil aux Assises Nationales de la Fiscalité, prévues en mai 2019, le CESE appelle à la mise en place d'un pacte fiscal de confiance, parallèlement à la poursuite du chantier de la dématérialisation, qui instaure une relation rénovée avec le contribuable, limite les marges d'appréciation de l'administration et consacre la lisibilité, l'accessibilité et l'acceptabilité du système, ce qui aura pour effet d'élargir l'assiette fiscale. Tout en mettant en évidence les réformes et les initiatives entreprises par le Maroc dans ce domaine, le CESE relève que le système fiscal continue de connaître des défaillances structurelles qui ont favorisé la prédominance de la rente et l'accroissement des inégalités sociales et territoriale. Le Syndicat national des ophtalmologistes libéraux du Maroc a décidé de reporter les cinq grèves qui étaient prévues suite à sa dernière Assemblée générale. Cette mesure s'explique, selon le syndicat, par la non association du syndicat à la préparation du projet de loi 13.45 relatif à l'exercice des métiers de rééducation, la réadaptation et la réadaptation fonctionnelle. Cette décision a été prise alors que le vote du projet de loi par la Chambre des conseillers a été ajourné, afin de permettre aux composantes de la Chambre, le ministère de la Santé et les parties concernées de présenter les amendements nécessaires à même de protéger l'exercice de la profession de tout dérapage illégal et de préserver la santé des citoyens. Akhbar al yaoum Le Maroc a brillé à la 27ème édition des Olympiades africaines de mathématiques à Cape Town, en Afrique du Sud. Le Royaume s'est classé premier de la compétition suivi de l'Afrique du Sud et de la Tunisie. Une médaille d'or, trois médailles d'argent et deux de bronze, c'est le butin accumulé par l'équipe représentant le Maroc. Suite à la dernière réunion des présidents des groupes parlementaires, mercredi dernier, dans lequel ils avaient décidé de reporter le vote sur les amendements de la loi-cadre du système de l'éducation, la commission chargée de l'examen de ce projet n'a tenu aucune réunion. En effet, le vote de cette loi reste suspendu, et ce, après l'échec des groupes parlementaires à trouver un arrangement sur les articles 2 et 31 qui, selon la dernière modification, stipulent que quelques matières, modules et contenus peuvent être enseignés par une ou plusieurs langues étrangères. Les présidents des groupes parlementaires ne se sont pas encore mis d'accord. Le PJD et le PI campent chacun sur sa position, selon une source parlementaire. Al Massae Le RNI a devancé la réunion de Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, avec les composantes de la majorité, en annonçant son attachement ferme à sa position en faveur de l'enseignement des matières scientifiques en langue étrangère, ce qui complique la tâche d'El Otmani pour parvenir à un accord qui concilierait les vues des composantes de la coalition. Le Bureau politique du RNI s'est accroché à l'enseignement des disciplines scientifiques en langues étrangères, notamment en anglais, afin de renforcer l'ouverture sur le monde et s'adapter aux évolutions scientifiques et technologiques. Les leaders RNI ont regretté le revirement d'opinion des partenaires politiques au sujet du vote du projet de loi cadre relatif à l'éducation, les exhortant à revoir leurs positions en faveur d'une réforme profonde du système éducatif, afin d'assurer l'égalité des chances entre tous les Marocains. L'Union Marocaine des Techniciens (UMTEC) a décidé d'adopter plusieurs modes d'action durant le mois courant. Ainsi les techniciens entendent faire grève le 26 prochain, avec un sit-in de deux heures devant le siège du ministère de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, en plus d'arrêt de travail d'une durée de deux heures chaque mercredi et jeudi durant tout le mois. La raison ? Redouan Melouk, membre du bureau national de l'UMTEC, a affirmé que tous les efforts visant à amener le gouvernement aux négociations sur les revendications ont échoué. Bayane Alyaoum Le Maroc est déterminé à mener à bien le chantier de généralisation de la couverture médicale, comme étant l'un des principaux axes du « Plan Santé 2025 », a assuré le ministre de tutelle Anass Doukkali. La trame de fond dudit plan n'est autre que l'amélioration de la qualité de la gouvernance du secteur, à travers la rationalisation des affectations des ressources et l'efficience de leur utilisation, a dit le ministre au cours des travaux du 2ème Congrès arabe de santé publique. Aziz Rabbah, ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, a affirmé que la situation du secteur énergétique au Maroc évolue crescendo grâce à de nombreuses expériences nationales et à l'implication du Maroc dans la recherche scientifique dans ce domaine. Rabbah, qui présidait une rencontre à Bengrir, a souligné que le Maroc ne pourrait continuer à investir des dizaines de milliards dans le domaine de l'énergie pour couvrir les besoins des citoyens et de économie nationale sans avoir une industrie nationale forte et une recherche scientifique en la matière. Rabbah a aussi indiqué que le Maroc jouit actuellement d'une confiance internationale dans le domaine énergétique et la recherche scientifique y afférente. Rissalat Al Oumma Les opportunités d'affaires au Maroc et les mesures d'incitations offertes par le gouvernement aux investisseurs ont été présentées à des entreprises américaines, vendredi à Miami, en Floride, à l'occasion du 5ème Forum commercial et d'investissement Etats-Unis-Maroc. Une vingtaine d'entreprises basées en Floride, intéressées par le Maroc et l'Afrique, ont pris part à une table-ronde animée par le Secrétaire d'Etat chargé de l'Investissement, Othman El Ferdaous, et le Directeur général par intérim de l'Agence marocaine de Développement des investissements et des exportations (AMDIE), Hicham Boudraa. Le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a envoyé une circulaire aux ministres, aux secrétaires d'Etat et aux hauts commissaires leur demandant de préparer les propositions relatives à la programmation budgétaire des trois prochaines années (2020-2022), accompagnée d'objectifs et d'indicateurs de performance. Cette programmation vise à assurer la pérennité des politiques publiques, accroître l'efficacité de l'affectation des ressources en fonction des priorités stratégiques, améliorer l'élaboration de la loi de finances et permettre aux ordonnateurs d'avoir une vision claire sur la gestion de leurs programmes.