Il semble que les autorités françaises n'ont pas oublié les heurtes et les actes de vandalisme qui ont eu lieu le weekend dernier, lors de la 18e sortie des Gilets jaunes. Les autorités ont procédé à l'interdiction de manifester sur certains endroits de la France. Une décision que le mouvement ne semble pas « vouloir » respecter. Un nouveau dispositif sécuritaire a été déployé lors de l'acte 19 des Gilets jaunes. Entre police et militaires, les forces de l'ordre semblent prêtent à faire face à tout incident potentiel. Ce dispositif sécuritaire a pour but de « faire cesser immédiatement les violences, voire des destructions », selon Didier Lallament, préfet de police des Champs-Elysées. Environ 6000 membres des forces de l'ordre ont été déployés sur Paris, ayant l'ordre d'interdire toute manifestation sur l'axe des Champs-Elysées jusqu'à la place de l'Etoile, mais aussi au niveau du palais de l'Elysée et l'Assemblée nationale. Cela dit, l'interdiction de manifester s'étend sur l'ensemble du territoire, notamment Nice, Toulouse, Bordeaux, Rouen, Rennes, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Vannes, La Rochelle, Tarbes, Carcassonne, Trèbes, Dijon, Metz et Perpignan. Pour rappel, l'acte 18 des Gilets jaunes a été marqué par des violences extrêmes, entre affrontements des manifestants avec les forces de l'ordre, pillage de magasins et différents actes de vandalisme. Il semble que le dispositif sécuritaire ne soit rien d'autre qu'une décision de contenir les dépassements du mouvement.