Le projet de loi 70.17 portant réorganisation du Centre cinématographique marocain (CCM) et modifiant la loi 20.99 relative à l'organisation de l'industrie cinématographique permettra de doter le CCM d'un cadre juridique avancé et adapté à ses missions stratégiques, dans l'optique de favoriser l'émergence d'une industrie du septième art servant de levier pour le décollage économique, a affirmé le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. Intervenant lors de la réunion de la commission de l'enseignement et des affaires culturelles et sociales à la Chambre des conseillers, consacrée à l'examen de ce projet de loi, Laaraj, cité par un communiqué du ministère de la Culture et de la Communication, a souligné que la nouvelle structuration du centre repose sur les principes de gouvernance, de l'égalité des chances, de la compétitivité, du pluralisme et de l'ouverture sur les cultures. Cette nouvelle structuration vise, également, la mise à niveau du secteur cinématographique, en accordant au centre de nouvelles compétences élargies, particulièrement dans le domaine de la production audiovisuelle, à même de le doter des outils de bonne gouvernance et des mécanismes administratifs et financiers lui permettant d'accompagner les évolutions que connait le secteur sur les niveaux national et international. De même, il a fait savoir que ce texte, élaboré sur la base des expériences et d'études approfondies, a pour objectif de consolider la culture à travers le cinéma, en appuyant les associations culturelles, en vue de s'assurer du développement des secteurs de l'industrie cinématographique et de la production audiovisuelle au Maroc. Le projet de loi comporte une série de nouveautés relatives à la sauvegarde de la mémoire et à la valorisation du patrimoine culturel et cinématographique, à travers la collecte, la conservation et la diffusion de l'archive cinématographique. Il prévoit, en outre, la promotion des ressources humaines, via la formation professionnelle dans le domaine de l'industrie cinématographique, notamment dans les professions à caractère artistique ou techniques relatives au cinéma et la production audiovisuelle et la contribution à l'encadrement des étudiants des établissements spécialisés. Ce projet de loi, a été adopté par la Chambre des représentants, lors d'une séance plénière le 24 avril dernier.