Le corps d'un migrant a été retrouvé près de la rive de Sebta, après l'intervention du navire de sauvetage maritime Salvamar Atria, selon l'Agence espagnole de sauvetage maritime (Salvamento Marítimo). Pour le moment, ni son identité, ni sa nationalité ne sont déterminées, mis à part qu'il s'agit d'un maghrébin. Retrouvé à basé à environ 10 à 12 milles du préside occupé, le jeune homme qui portait une combinaison de plongée aurait perdu la vie peu de temps avant d'être retrouvé. Des agents de la police judiciaire de la Guardia civil, sont intervenus pour procéder à l'indentification du corps, et auraient estimé que la mort du jeune homme était récente étant donné que le corps n'était pas en décomposition. Selon l'agence de presse espagnole Europa Press, il s'agit du dixième corps retrouvé sur les côtes de la ville de Sebta depuis le début de l'année 2025, et tous les corps retrouvés étaient des hommes qui avaient tenté de traverser la côte à la nage. Les récentes pluies et tempêtes ayant secoué le nord du Maroc auraient influencé la mort du jeune homme. Ces tempêtes avec vents forts allant jusqu'à 80 km/h, rendaient les voies maritimes impraticables même pour les grands navires faisant le trajet au niveau du détroit de Gibraltar. Le jeune homme aurait voulu profiter de cette tempête en tentant de défier les vagues fortes pour rejoindre l'autre rive, mais en ces conditions climatiques, cela s'est fait au péril de sa vie. L'idée commune derrière ces tentatives est que les gardes côtes seraient moins vigilent lors ces tempêtes, croyant que les migrants n'oseraient pas prendre la mer. Selon les médias ibériques, une fois que le corps a été localisé et transporté jusqu'à la base, un protocole correspondant au décès a été activé. Dans la plupart des cas, les agents de la Guardia civil, attendant des données provenant soit du Maroc ou d'Algérie pour procéder à l'identification des corps, notamment en se basant sur des informations recoupées par des associations spécialisées dans la migration qui collecte les alertes de disparition chez les familles. La Police Judiciaire ouvre une enquête à ce sujet, et une autopsie est réalisée, et les enquêteurs devraient déterminer si des documents d'identité étaient transportés dans les vêtements du défunt. Parmi les autres étapes des protocoles à disposition, il s'agit d'attendre des éléments d'ADN pour procéder aux tests prouvant la similitude. Les prélèvements sont pris en général par les parents, ou un membre de la famille proche, comme les frères ou les enfants, afin d'avoir les meilleurs résultats. Malheureusement ces opérations sont peu courantes, même si elles permettent aux familles d'avoir des réponses. Ce genre de tragédies, lorsque les corps ne sont pas identifiés pour procéder à leur rapatriement, finissent au cimetière de Sidi Mbarak, à Sebta.