L'investiture de Nicolas Maduro pour un second mandat de six ans à la tête de la magistrature suprême de son pays est « un jour noir pour la démocratie au Venezuela« , a indiqué, jeudi, le ministre chilien des Relations extérieures, Roberto Ampuero. « Aujourd'hui est un jour noir pour la démocratie au Venezuela. Aujourd'hui est un jour où Nicolás Maduro va poser une pierre tombale sur la démocratie vénézuélienne« , a indiqué le chef de la diplomatie chilienne lors d'une déclaration à la presse. Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a pris, jeudi, ses fonctions pour un second mandat, dont la légitimité est contestée par une partie de la communauté internationale. La légitimité du second mandat de Maduro a été contestée par l'opposition vénézuélienne et de nombreux gouvernements étrangers, dont le Chili, qui ne reconnaissent pas les résultats des élections organisées en mai dernier au cours desquelles le chef de l'Etat a été réélu avec près de 70% des voix. Samedi, l'Assemblée nationale du Venezuela (Parlement), seul organe contrôlé par l'opposition, avait déclaré illégitime le second mandat de Maduro. De leur côté, les ministres des Relations extérieures des pays membres du Groupe de Lima, réunis vendredi dernier dans la capitale péruvienne, avaient indiqué qu'ils ne reconnaissent pas la légitimité du second mandat présidentiel de Maduro.