L'Académie régionale de l'éducation et de la formation de Casablanca-Settat (AREF) a élaboré différents projets et programmes visant à améliorer la qualité de l'éducation et de la formation, conformément à la vision stratégique adoptée dans ce secteur. Ces projets et programmes couvrent divers domaines liés à la complémentarité entre les composantes du système de l'éducation et de la formation, la promotion du modèle pédagogique, la prise en charge des structures d'accueil et l'amélioration des conditions d'apprentissage et de formation. Annoncés dernièrement lors du conseil d'administration de l'Académie, ils ambitionnent de réduire les disparités spatiales et sociales, la création de nouveaux établissements et la réhabilitation des infrastructures des établissements d'enseignement. L'Académie a ainsi réalisé, au titre de l'année scolaire 2018-2019, un programme dédié à réduire ces disparités à travers la création de trois établissements (deux collèges et une école primaire) ayant nécessité une enveloppe budgétaire de 17,9 millions de dirhams (MDH) et la construction de 17 salles avec un coût de 3,45 MDH, 16 sanitaires en plus de l'acquisition de véhicules pour le transport scolaire (7,30 MDH), a expliqué le directeur de l'AREF Abdelmoumen Talib. En ce qui concerne la mise en œuvre du programme de réhabilitation des infrastructures au titre de l'année dernière, l'Académie a donné corps à un certain nombre d'opérations d'un montant de 37,88 MDH consistant, entre autres, en le remplacement de structures en préfabriqués (82 salles) et la rénovation de huit écoles primaires et dix collèges et lycées, a-t-il relevé, notant que pour ce qui est de l'aspect de l'école de rattrapage, elle a notamment créé quatre centres de deuxième chance-nouvelle génération. En matière d'équipement et d'acquisitions dans le cadre du marché négocié avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), l'AREF Casablanca-Settat a acquis des meubles pour les internats, les équipements de cuisine et matériel bureautique pour les centres d'examens et d'informatique de l'Académie et des directions régionales d'un coût supérieur à 39 MDH. Pour ce qui est de l'éducation non formelle, le directeur de l'AREF a fait savoir que le programme de l'école de deuxième chance a profité à 2.304 bénéficiaires répartis en 110 classes et à 510 bénéficiaires de l'opération d'intégration dans la formation professionnelle contre 295 l'année précédente (+73%).