Le tribunal d'appel de Casablanca a rouvert, ce mercredi, le dossier du meurtre du jeune Badr, survenu le 30 juillet 2023 dans le garage d'un restaurant McDonald's, une affaire qui avait choqué l'opinion publique. La première audience du procès en appel a débuté ce mercredi, avec l'enregistrement de plusieurs avocats en tant que représentants dans cette affaire. Le tribunal a décidé de reporter l'examen du dossier au 16 décembre prochain afin de préparer la défense. Surnommée « le crime de Ould Lefchouch », cette affaire suscite un large intérêt, tant auprès de l'opinion publique que des proches de la victime, avec une présence notable lors des audiences. Le procès est au cœur d'un vaste débat en raison de la violence du crime, ainsi que des tentatives d'évasion des accusés avant leur arrestation par les autorités de sécurité. De plus, cinq personnes ont été poursuivies dans cette affaire, qui a été médiatisée grâce à une vidéo montrant l'exécution du crime, où la victime a été percutée par un véhicule. A cet égard, la chambre criminelle de première instance du tribunal d'appel de Casablanca avait condamné le principal accusé, « Achraf. S. », surnommé « Ould Lefchouch », à la peine de mort, après avoir été reconnu coupable de meurtre avec préméditation, de vol en réunion, de tentative de meurtre, de participation à un vol avec circonstances aggravantes (vol de nuit et usage de violence), ainsi que de violences. Le tribunal a, par ailleurs, condamné « Amin. R. », le conducteur du véhicule qui a écrasé le jeune Badr à la place d' »Ould Lefchouch », à la réclusion à perpétuité. Quant à « Abderafik. Z. », il a été condamné à 25 ans de prison ferme. Les autres accusés, « Ahmed. S. » et « Hamid. A. », ont été condamnés respectivement à 20 et 5 ans de prison ferme. Ce dernier, beau-frère du principal accusé, avait transporté les fugitifs vers la ville de Laâyoune avant leur arrestation par la police. Pour rappel, les cinq accusés avaient été interpellés à Laâyoune, où ils avaient tenté de fuir à l'étranger, environ 35 heures après la perpétration du crime.