Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a présenté, ce samedi 29 décembre, ses vœux du Nouvel An au monde. Tout en énumérant les tensions qui persistent, il a appelé à « donner une chance à la paix ». Tout y est passé, des changements climatiques, aux petites lueurs d'espoir au Yémen en passant par la Syrie, le Soudan, la réconciliation entre l'Ethiopie et l'Erythrée, ou encore les accords à l'adresse des migrants et des réfugiés. Guterres a passé en revue, dans ce message de vœux diffusé par son service de presse à New York, toutes les problématiques auxquelles le monde a dû faire face durant l'année écoulée et qui persistent toujours mettant le monde « à rude épreuve ». Les menaces sont là en raison notamment du phénomène des changements climatiques, des divisions géopolitiques et de conflits plus difficiles à résoudre, a estimé le Secrétaire Général des Nations-Unies qui a déploré que « l'intolérance soit à la hausse et la confiance en baisse ». Et de rappeler : « L'année dernière, à cette période, j'avais émis un signal d'alerte rouge. Les dangers que j'avais mentionnés persistent toujours. Pour beaucoup d'entre nous, nous traversons une période d'angoisse et notre monde est mis à rude épreuve ». Selon lui, « les changements climatiques nous dépassent. Les divisions géopolitiques s'accentuent, rendant les conflits plus difficiles à résoudre », alors qu'un nombre record de personnes se déplacent en quête de sécurité et de protection et que les inégalités se creusent. « Nombreux sont ceux qui remettent en cause un monde dans lequel une poignée de personnes possèdent une richesse équivalant à celle de la moitié de l'humanité », relève encore le chef de l'ONU. Guterres a, toutefois, relevé quelques (rares) points qui constituent à ses yeux des lueurs d'espoir : Les pourparlers sur le Yémen, l'accord entre l'Ethiopie et l'Erythrée l'accord entre les protagonistes du conflit au Soudan du Sud, la mise sur pied du Programme de Travail pour la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur les changements climatiques et l'adoption d'accords mondiaux historiques sur les migrations et les réfugiés. « A présent, nous avons besoin d'accroître les ambitions pour vaincre cette menace qui pèse sur l'existence de l'humanité », a plaidé le Secrétaire général de l'ONU, estimant qu'il est temps de « saisir notre dernière chance ». En 2019, l'Organisation des Nations Unies continuera de rassembler les peuples, de jeter des ponts et de créer des espaces pour des solutions, a-t-il assuré. « Il nous faut maintenir le cap. Et ne jamais abandonner ».