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Baitas : Lancement ce jeudi des discussions autour du PL sur la grève
Publié dans Hespress le 18 - 07 - 2024

Après l'avoir finalisé, les discussions autour du projet de loi organique relatif à la grève s'ouvriront ce jeudi 18 juillet, a déclaré le porte-parole du gouvernement. À cet égard, le dialogue avec les syndicats, qui préfigurent déjà leur opposition à ce projet de loi, sera mené de manière sérieuse et responsable, a affirmé Mustapha Baitas.
Les choses sérieuses commencent par le projet de loi organique relative à la grève. Après l'avoir bouclé, le gouvernement devra maintenant se mettre à table avec les syndicats et le patronat pour les convaincre du bien fondé de ce projet de loi. Une tâche qui ne sera pas aisée pour l'exécutif, d'autant que les syndicats font déjà savoir qu'ils n'approuvent pas le nouveau texte.
En réponse aux questions des journalistes lors du point de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas a dit qu' "il était évident que les syndicats portent des revendications relatives à l'amélioration des conditions de travail et aux augmentations salariales, auxquelles le gouvernement a donné une suite favorable, mais que d'un autre côté, il y a des réformes qui doivent être mises en place. La Constitution de 2011 prévoit l'adoption de lois organiques, notamment celle relative à l'exercice du droit de grève. Celle-ci a été soumise à la Chambre des représentants et doit être discutée maintenant".
Et le porte-parole du gouvernement de poursuivre : « certes, le droit de grève est un droit constitutionnel, mais n'avons-nous pas l'intelligence collective de nous mettre autour d'une table pour l'encadrer ? C'est ce que fait le gouvernement dans le cadre d'un dialogue sérieux, responsable et partenarial avec les syndicats ».
Réticence des syndicats
Il convient de noter que les syndicats ne semblent pas accueillir favorablement la future loi relative à la grève, en raison des conditions et des restrictions qu'elle prévoit pour l'exercice de ce droit. Ceux-ci estiment que ce texte de loi a été élaboré unilatéralement sans aucune consultation préalable des partenaires sociaux, quand bien même les principaux mouvements syndicaux auraient dû être associés aux réflexions pour qu'il soit inclusif et mieux accepté, dans la mesure où la loi les concerne directement. Ils regrettent aussi que la concertation avec les représentants syndicaux n'ait pas été une option retenue par l'exécutif dans l'élaboration de cette loi, et ce alors qu'une ample concertation aurait dû être engagée dès le départ.
Sur le fond, les syndicats refusent que la loi soit associée au pénal et jugent que celle-ci est, plutôt qu'une loi réglementant la grève, un texte restreignant ce droit des travailleurs, droit qui, rappelons-le, est inscrit dans la Constitution.
Il convient également de rappeler que les dirigeants des principaux syndicats ont unanimement déclaré, après la signature du dernier accord social avec le gouvernement, prévoyant notamment l'augmentation du SMIG, l'augmentation des salaires des fonctionnaires et la baisse de l'impôt sur le revenu, que ce dernier ne pouvait être utilisé comme un moyen pour faire pression sur les syndicats afin d'obtenir des concessions de leur part sur le projet de loi organique relative à la grève.
©Mounir Mehimdate
"Une loi pour garantir la liberté du travail"
De son côté, le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a affirmé mardi dernier, que le gouvernement tient à ce que le projet de loi organique n° 97.15 définissant les modalités d'exercice du droit de grève "garantisse les droits consacrés par la Constitution et protège la liberté du travail". Le gouvernement "veille à ce que cette loi protège, également, la libertés et la continuité de travail dans les entreprises, les établissements et les services publics", a-t-il souligné, ajoutant que "la loi sur le droit de grève doit se mettre au diapason du Maroc du 21ème siècle".


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