Dans le dédale des camps de Tindouf, sur le sol algérien, un drame récent soulève des questions troublantes sur la sécurité et l'efficacité de la gestion par le polisario. Un enfant, victime innocente de la violence rampante, a été froidement assassiné, mettant en lumière un état d'anarchie que ni le Polisario ni l'Algérie semblent pouvoir, ou vouloir, contenir. C'est une véritable anarchie qui invite à une danse macabre qui règne dans l'écrin désolé des camps de Tindouf, en Algérie. Cette tragédie vient jeter une lumière crue sur l'état de non-droit qui y prévaut. Gérés par les séparatistes du polisario et abandonnés à leur triste sort, les camps ont été secoués, une fois de plus, par un crime odieux : un enfant, dans la fleur de l'âge, a été cruellement assassiné par suite d'une altercation verbale ayant dégénéré en une pluie de coups mortels. Tindouf : de jeunes âmes sont fauchées en pleine innocence ! Selon des témoignages recueillis par Hespress, apparemment, des rivalités entre jeunes au sein d'un kiosque du camp d'Auserd à Tindouf ont dégénéré en un assaut mortel. L'image est macabre : un enfant gisant dans une mare de sang après avoir reçu plusieurs coups de couteau, tandis que les auteurs de ce méfait disparaissent dans la nature, profitant de l'obscurité et de la négligence sécuritaire. La sécurité est un concept étranger dans cet enfer sur Terre, c'est une illusion. Un simple kiosque à l'intérieur du camp a servi de théâtre à ce drame. Là, un enfant a été poignardé, la tête, l'estomac et les reins percés, avant de s'effondrer dans une mare de sang. L'aube n'a fait que confirmer la macabre découverte : un corps sans vie, abandonné, tandis que les coupables se sont fondus dans le paysage chaotique des camps. Tel est le courage de la part de ces criminels du polisario, qui s'attaquent à un enfant ! Un appel désespéré pour l'intervention internationale Devant ce tableau de désolation, un cri s'élève : celui de l'intervention internationale. Le « Forum de soutien aux partisans de l'autonomie » de Tindouf, plus connu sous le nom de « Forasatin », dépeint une réalité glaçante. Des bandes armées terrorisent les camps, employant même de jeunes enfants pour leurs basses œuvres. Ces derniers, loin des bancs d'école, deviennent espions, messagers pour trafiquants, totalement corrompus par le vice et la drogue, et ce, sous l'œil approbatif des séparatistes du polisario L'Algérie, spectatrice passive d'une tragédie humanitaire Et l'Algérie, dans tout ça ? L'hôte, "si généreuse", permet à son sol d'être le théâtre de tels drames. Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud, ancien militaire du polisario et désormais activiste de l'autre côté, témoigne de la dégradation sécuritaire, pointant du doigt une gestion catastrophique par le polisario, laissant le champ libre à des activités criminelles florissantes. La réalité est là, crue : les camps sont devenus des marchés ouverts pour les stupéfiants et les armes. Il dénonce en outre une détérioration constante de la situation sécuritaire, exacerbée par l'inefficacité, voire le consentement du polisario et de son parrain algérien. Les camps, devenus un terrain fertile pour le trafic de drogue et les violences armées, illustrent un échec flagrant de gouvernance et de protection des plus vulnérables. Ironie et Provocation : Le double jeu de l'Algérie N'est-il pas ironique de voir l'Algérie, qui a si souvent accusé le Maroc de tous les maux, fermer les yeux sur les atrocités commises sur son propre territoire ? Pendant qu'elle pointe du doigt le Maroc, ses propres camps hébergent un marché noir florissant sous les yeux d'une « police » du polisario très consentant, mais qui n'a rien d'une force de l'ordre. Voilà donc le « modèle » algérien de gestion du désordre, un modèle dans lequel le chaos se camoufle sous un voile de négligence. Il y a dans ce drame une ironie mordante, presque provocatrice. L'Algérie, continuellement prompte à critiquer le Maroc pour ses politiques internes, héberge sur son propre territoire un chaos que beaucoup jugeraient inacceptable ailleurs. Les accusations de trafic et de négligence sécuritaire, habituellement adressées au Maroc, semblent trouver un écho bien plus réel et sombre à Tindouf, sous l'œil désintéressé des autorités algériennes. Un cri pour l'intervention internationale Tindouf, avec ses drames répétés et ses cris d'alarme ignorés, devient le symbole d'une gestion catastrophique et d'un abandon moral. Loin des projecteurs de la diplomatie internationale, ces camps posent une question urgente : jusqu'où peut-on tolérer l'indifférence face à l'injustice et à la souffrance humaine ? Dans ce contexte, l'appel à l'aide internationale n'est pas seulement un désir de justice, c'est un cri de survie. Ramdan Masoud, défenseur des droits humains, insiste sur la nécessité d'une intervention pour protéger les innocents des griffes de ce désordre organisé. Et, pendant que Tindouf brûle, le monde regarde, attendant peut-être que l'ironie de cette tragédie incite enfin à l'action.