Le Parti Populaire Européen (PPE) première force politique en Europe, devrait affirmer sauf incident ce jeudi, son « plein soutien » à Ursula von der Leyen pour un second mandat à la présidence de la Commission européenne (CE), selon les déclarations du président du parti, Manfred Weber. Seuls la France et la Slovénie ont annoncé qu'ils voteraient contre. D'autres délégations nationales ont exprimé des réserves, comme les Autrichiens, les Belges, les Espagnols, et même certains Allemands... mais ils devraient lui accorder leur vote. Bien que des accrocs aient parfois été observés, les relations entre le Maroc et le PPE peuvent être envisagées sous un jour différent. Ce parti pourrait promouvoir les intérêts commerciaux et économiques de l'UE, influençant ainsi les politiques commerciales de l'Union vis-à-vis du Maroc et vice versa. Il est également crucial de noter l'importance des relations commerciales entre le Maroc et l'UE, notamment dans le cadre de l'Accord d'association. Cela dit, afin de se projeter vers de meilleures perspectives, en cas d'élection ou pas, d'Ursula von der Leyen à la tête de l'UE, on peut se permettre d'enchérir sur les enjeux et conséquences d'un nouveau mandat dans les relations entre l'UA et le Royaume. Cependant, regardons au-delà des événements immédiats et examinons les perspectives que pourraient offrir ce second mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de l'UE, en particulier dans ses relations avec le Maroc. Le Royaume, effectivement, entretient des relations diplomatiques avec l'UE et ses diverses institutions, y compris le Parlement européen. Les enjeux de sécurité et de gestion des migrations sont cruciaux pour l'UE et le Maroc, compte tenu de leur proximité géographique et des défis communs tels que la lutte contre le terrorisme et le contrôle des flux migratoires. Un changement de leadership à la Commission européenne pourrait entraîner un changement de priorités politiques et de stratégies dans les relations de l'UE avec ses partenaires extérieurs, y compris le Maroc. Cela pourrait modifier les approches en matière de commerce, de sécurité, de migration, et autres domaines, ainsi que d'autres questions d'intérêt mutuel. Cependant, comme dans toute relation internationale, il peut y avoir des différends ponctuels sur des questions spécifiques. En cas de renforcement ou d'affaiblissement de la coopération selon les orientations politiques du nouveau président ou de la nouvelle présidente de la Commission, la coopération entre l'UE et le Maroc pourrait être affectée. Par exemple, un président ou une présidente de la Commission plus enclin(e) à promouvoir les valeurs démocratiques et les droits de l'homme pourrait conditionner une partie de la coopération avec le Maroc à des progrès dans ces domaines. Toutefois, la stabilité politique et économique du Maroc joue en sa faveur. Les décisions de l'UE, y compris celles de la Commission européenne, peuvent avoir parfois un impact significatif sur la pérennité politique et économique du Maroc. Ainsi, des politiques commerciales restrictives de l'UE pourraient affecter l'économie marocaine, tandis que des mesures de coopération renforcée pourraient contribuer à sa stabilité et à son développement. En résumé, les implications d'un changement à la tête de la Commission européenne pour le Maroc sont complexes et dépendront largement des politiques et des priorités des acteurs politiques impliqués. Malgré d'éventuelles divergences sur certaines questions, les relations entre l'UE et le Maroc sont caractérisées par une coopération dans divers domaines. Certains sujets, tels que la pêche dans les eaux au large du Sahara marocain, ont suscité des frictions entre l'UE et le Maroc par le passé. Cependant, ces tensions sont spécifiquement liées généralement aux politiques et aux décisions prises par les institutions de l'UE dans leur ensemble, dont le Parlement ou à la limite la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) quand elle est saisie par ces derniers. Pour en revenir à Ursula van der Layen sa désignation en 2019 est née d'un accord entre Emmanuel Macron et Angela Merkel. Cela avait froissé bon nombre de voix au Parlement européen. Son élection s'était jouée à neuf voix près, notamment en raison de 40 votes manquants au sein du PPE (parti le plus représenté). La prochaine étape cette fois-ci, après le soutien ou pas du PPE, sera le vote à la majorité qualifiée au Conseil. Ensuite, viendra le vote au Parlement, qui s'annonce plus, compliqué. Les socialistes, les Verts et Renew sont annoncés moins nombreux par les sondages, d'où l'attention particulière portée par Ursula von der Leyen à Giorgia Meloni, dont le parti pourrait quadrupler à Strasbourg.