Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 27 décembre 2023 L'Économiste Parité hommes-femmes : 2 sociétés concernées sur 3 sont en retard Un important rendez-vous prévu dans le droit des sociétés arrive bientôt à échéance. En effet, les sociétés anonymes faisant appel public à l'épargne doivent se mettre en conformité avec une importante disposition prévue par loi n°19-20(1) modifiant et complétant la loi n°17-95 et qui prévoit l'obligation de porter la proportion des membres du conseil d'administration ou de surveillance de chaque sexe à au moins 30%. De plus, les comités techniques doivent être composés d'au moins un représentant de chaque sexe (articles 51, 76et 106 bis de la loi 17-95). L'article 7 de la loi n°19-20 sur les mesures transitoires fixe l'échéance au 1er janvier de la troisième année suivant la publication de la loi au Bulletin officiel. Ladite loi prévoit d'augmenter la proportion des femmes dans les organes de direction et de contrôle des mêmes sociétés faisant appel public à l'épargne. Le Matin Amnistie sur les avoirs détenus à l'étranger : ce que prévoit le Budget 2024 Le Budget 2024 prévoit une contribution libératoire relative à la régularisation spontanée sur les avoirs et liquidités détenus à l'étranger de manière définitive, avant le 1er janvier 2023. Cette disposition concerne les personnes physiques ou morales en infraction à la réglementation des changes et à la législation fiscale. Les personnes visées auront du 1er janvier prochain jusqu'au 31 décembre pour effectuer leurs déclarations auprès des banques basées au Maroc et bénéficier des conditions avantageuses qu'offre cette contribution. L'Opinion Financement des entreprises : après le « crowdfunding », l'État peut-il s'ouvrir au « Search funds » ? Au moment où la crise fragilise le tissu économique national, comme jamais auparavant, l'État explore de nouveaux mécanismes de financement innovants pour soutenir les entreprises, principalement les TPME. En témoigne le chantier du « crowdfunding » (financement participatif), dont le cadre juridique a été finalisé et dont les premiers agréments seront délivrés dans les mois à venir, selon le Wali de Bank Al-Maghrib. Si ce projet d'envergure voit enfin le bout du tunnel, les experts s'interrogent sur l'éventualité de s'ouvrir sur d'autres modalités de financement des entreprises, telles que le « Search Funds » (actif financier permettant à des entrepreneurs de reprendre des PME avec l'appui d'investisseurs expérimentés), qui a fait ses preuves sous d'autres cieux, à l'instar des États-Unis. Al Bayane Khalid Aït Taleb se veut rassurant quant à la propagation du variant JN.1 Le ministre marocain de la Santé s'est enfin prononcé à propos de la propagation au Maroc du nouveau mutant du Covid-19, JN.1. Khalid Aït Taleb a souligné, hier lors de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, que l'Organisation mondial de la santé (OMS) a affirmé que « la gravité du nouveau mutant, la rapidité de sa propagation, et même son taux de morbidité n'ont pas encore été prouvées. Il n'y a pas lieu de tomber dans la panique ». Le ministre a rappelé aux députés que son département « poursuivra, comme d'habitude, son travail sur l'évolution du Covid-19 » au Maroc. « Sur la base des données disponibles, le risque supplémentaire pour la santé publique mondiale posé par la souche JN.1 est actuellement considéré comme faible », a déclaré la semaine dernière, l'OMS dans un communiqué. Al Ittihad alichtiraki BAM adopte une nouvelle méthodologie de calcul des cours de change Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé l'adoption à partir du 2 janvier 2024, d'une nouvelle méthodologie de calcul des cours de change de référence du dirham pour mieux refléter les conditions de liquidité sur le marché de change. La nouvelle méthodologie a été élaborée en concertation avec les banques ayant le statut de teneur de marché sur la base des recommandations du Conseil de la stabilité financière et des principes définis par l'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) concernant les cours de change de référence, indique BAM dans un communiqué. Al Alam Des sénateurs et députés brésiliens plaident pour un partenariat stratégique multiforme avec le Maroc Une cinquantaine de députés et de sénateurs brésiliens ont plaidé en faveur d'un renforcement du partenariat stratégique entre le Brésil et le Maroc, se disant satisfaits de l'évolution « remarquable » des relations entre les deux pays sur les plans politique et économique. Cette position a été exprimée à travers une motion signée par 37 sénateurs et 14 députés fédéraux et adressée au ministre brésilien des Relations extérieures, Mauro Vieira. Cette motion est d'autant plus importante qu'elle est soutenue par l'ensemble du spectre politique brésilien, notamment les chefs de file de la majorité dans les deux chambres du Congrès, respectivement le sénateur Jaques Wagner et le député Carlos Bacelar. Assahra almaghribia Le soutien public à la presse et l'édition vise à augmenter la résilience des entreprises de presse Le soutien public aux secteurs de la presse, de l'édition, de l'imprimerie et de la distribution, officialisé par un décret approuvé le 30 novembre en Conseil de gouvernement, vise à réduire la précarité et à augmenter la résilience des entreprises de presse par la promotion de l'investissement et l'appui aux ressources humaines, a affirmé le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Dans un exposé présenté mardi lors d'une réunion de la commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué que ce soutien sera versé sur la base de critères précis, notamment la taille de l'entreprise de presse, le volume de ses investissements et le nombre des journalistes qu'elle emploie. Al Massae 2023, l'année de la formation dans le domaine des droits de l'Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif de la police judiciaire La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a veillé, durant l'année 2023, au renforcement de la formation dans le domaine des droits de l'Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif dans le domaine de la police judiciaire, ainsi qu'au niveau des locaux de la garde à vue et des mécanismes et structures de prise en charge des femmes victimes de violences et des mineurs. Un communiqué sur le bilan 2023 de la DGSN souligne que cette approche intégrée a permis d'obtenir des résultats importants, illustrés par une baisse notable de 10% de l'aspect général de la criminalité -le nombre de cas et d'affaires enregistrés-, dont le nombre a atteint cette année 738.748 affaires, permettant d'appréhender et de déférer devant les différents parquets 723.874 personnes.