Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce jeudi 26 octobre 2023 Le Matin Même s'il pense que le nouveau programme d'aide au logement va relancer le secteur immobilier, Amine Mernissi, expert et consultant en immobilier, estime que certaines conditions pour sa réussite totale manquent à l'appel. Il a ainsi pointé du doigt, lors de son passage à l'émission «L'Info en Face», l'absence de cahier des charges dédié aux logements objets de l'aide ou encore la non-fixation d'une superficie minimale pour les logements entrant dans ce cadre. Il préconise, en plus de la mise en place d'une éligibilité pour les promoteurs, l'instauration d'un taux de crédit dédié pour les crédits immobiliers finançant ces logements. L'expert ne s'attend pas, par ailleurs, à une réussite des projets de logements dont le prix est égal ou inférieur à 300.000 DH TTC dans les périphéries des grandes agglomérations, mais plutôt dans les petites et moyennes villes. L'Economiste Le trésorier général du Royaume Noureddine Bensouda a organisé mardi une journée d'information sur le nouveau décret qui organise les marchés publics, en partenariat avec le Conseil national de l'environnement des affaires (CNEA) et l'Agence de coopération allemande au développement GIZ. L'objectif de cette rencontre est de partager, avec les différents partenaires intervenant dans le domaine des marchés publics, les axes majeurs de la réforme et les différents chantiers devant accompagner sa mise en œuvre. Pour Bensouda, la réforme « est le vecteur d'une transformation profonde et inéluctable de notre gestion des finances publiques ». Elle intervient dans un contexte de crises conjuguées et multi-facettes auxquelles fait face le monde aujourd'hui. Des crises qui font bouger les lignes et nous obligent à interroger nos choix et nos modes de gouvernance de l'achat public. A ce titre, la commande publique, et plus particulièrement les marchés publics, suscitent un intérêt fort en raison des enjeux budgétaires sous-jacents et du volume des dépenses brassées par cette commande. A travers les marchés publics, l'Etat vise notamment à produire des biens et services de qualité, à soutenir la croissance par le biais de la demande adressée aux entreprises et à orienter l'investissement au niveau territorial. L'Opinion La baisse à 30% du taux de douane sur les importations des franchises et des grandes enseignes au Maroc est diversement appréciée. Certains y voient un cadeau fiscal, alors que les opérateurs du secteur estiment que l'Etat ne fait qu'alléger une pression fiscale qui les condamnait à une disparition certaine. Si depuis 2012, les droits de douane étaient limités à 25%, ce taux a explosé après l'avènement de la crise sanitaire atteignant d'abord 30%, puis 40%. Un coup de massue pour ces enseignes, qui revoient aujourd'hui leurs perspectives économiques à la hausse grâce aux dispositions du PLF 2024. C'est, in fine, soutenir l'attractivité du tourisme national que de maintenir en vie les franchises et boutiques opérant dans les centres commerciaux. Des espaces commerciaux qui s'adressent surtout à la classe moyenne marocaine, qui y trouve un moyen d'achats au profit de l'économie nationale au lieu d'aller dépenser à l'étranger, et de faire ainsi perdre des devises à l'économie nationale. Al Bayane Une partie non marocaine est derrière le faux document, attribué au ministère des Habous et des Affaires islamiques, interdisant aux prêcheurs d'évoquer la Palestine dans les mosquées, indique le ministère. Dans un communiqué, le ministère précise qu'il s'agit d'un faux flagrant émanant d'une partie dont l'identité non marocaine a été dévoilée au grand jour sur la base de preuves tangibles, notamment la non-conformité du document aux règles de correspondance reconnues et son style sur les plans linguistique et sémantique. Libération La convention du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels (Convention de Lanzarote) est à même de consolider le système national de protection des enfants contre les violences sexuelles, a indiqué, à Rabat, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH ), Amina Bouayach. Intervenant à l'ouverture d'un atelier sur la violence sexuelle à l'égard des enfants, Bouayach a appelé à la mise en oeuvre de la Convention de Lanzarote et du 3ème Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant qui porte sur la présentation des plaintes. La Convention de Lanzarote apporte un éclairage juridique au sujet de certaines formes d'exploitation et d'abus sexuels contre les enfants, aussi bien dans l'aspect préventif qu'en matière de prise en charge ou du renforcement de la coopération internationale, a-t-elle relevé.