Le tribunal de première instance d'Imintanout, dans la province de Chichaoua, a rendu un verdict qui soulève des interrogations. En effet, un individu accusé de viol sur un mineur a été condamné à une peine de huit mois de prison et à une amende de cinq cents dirhams. Ce verdict très indulgent met en évidence les lacunes du système judiciaire marocain, critiqué pour sa clémence envers les violeurs. Selon des sources informées de Hespress, l'individu impliqué dans cette affaire a été arrêté le vendredi 19 mai et a été immédiatement présenté devant le Parquet général. D'après les mêmes sources, la victime, âgée de 12 ans, aurait subi des agressions sexuelles répétées avant de résister lors de la dernière attaque du quinquagénaire et de crier fort pour demander de l'aide. Récemment, un cas similaire survenu à Tiflet a également suscité une vive polémique parmi les Marocains, qui ont exprimé leur profonde indignation face à ce qu'ils considèrent comme une clémence excessive de la part du tribunal. La peine initialement prononcée en première instance, soit deux ans de prison, a été fortement critiquée pour son inadéquation apparente avec la gravité des actes commis. L'affaire de Tiflet a amplifié le débat sur le système judiciaire marocain en matière de violences sexuelles, remettant en question l'efficacité des sanctions et la protection des victimes. La société civile souligne en ce sens l'urgence de réformes pour garantir des peines plus sévères et une justice réellement dissuasive envers les agresseurs sexuels.