Mercredi 21 novembre à Dubaï, les délégués d'Interpol ont élu président, le Sud-Coréen Kim Jong-yang face au russe Alexandre Prokoptchouk pour un mandat de deux ans. Kim assurait déjà l'intérim d'Interpol depuis la disparition suivie de la « démission » surprise du Chinois Meng Hongwei, accusé de corruption par son pays et dont on n'a plus plus d'informations. Le Sud-Coréen avait le soutient des Etats-Unis, face au russe, et l'annonce de son élection a été faite sur Twitter #BREAKING: Kim Jong Yang of the Republic of #Korea has been elected President of INTERPOL (2-yr term). #INTERPOLGA pic.twitter.com/6I9HIyUWrf — INTERPOL (@INTERPOL_HQ) November 21, 2018 Un jour avant le vote, Mike Pompeo chef de la diplomatie américaine déclare que « Nous encourageons toutes les nations et organisations faisant partie d'Interpol et respectant l'Etat de droit à choisir un chef intègre. Nous pensons que ce sera le cas de Kim« . Quatre sénateurs américains avaient également appelé, dans une lettre ouverte rendue publique lundi, les délégués des 192 pays membres d'Interpol à rejeter la candidature de Prokoptchouk. Kim-Jong-Yang Crédits Photo : Yonhap 21 novembre 2018 Pourtant The Times avait affirmé la semaine dernière, citant des sources britanniques, que Prokoptchouk était le favori du scrutin. La candidature du général russe de 56 ans avait fait bondir les critiques, qui craignaient que l'organisation internationale ne devienne un outil au service du Kremlin. « Les événements récents ont montré que le gouvernement russe abusait des procédures d'Interpol pour harceler ses opposants politiques« , avait appuyé mardi sur Twitter le porte-parole du Conseil national de sécurité américain Garrett Marquis. Lire aussi : Interpol accepte la démission de Meng Hongwei, malgré sa disparition ?