Le bilan des morts à Gaza suite aux frappés aériennes israéliennes, a atteint au moins 44 personnes depuis vendredi, et des centaines de blessés sont également dénombrés. Lundi, les autorités israéliennes et le Jihad islamique sont entrés en trêve. Après les attaques israéliennes ayant ciblé l'enclave palestinienne de Gaza et la riposte du Jihad islamique, les forces israéliennes ont pilonné la bande de Gaza en détruisant plusieurs bâtiments et en tuant des civils. La situation s'est fortement dégradée ce week-end faisant monter les condamnations internationales. Le Maroc a réagi dans un communiqué du département du chef de la diplomatie, Nasser Bourita. « Le Maroc suit avec une vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Gaza, à cause du retour des actes de violences et des combats, qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels », a indiqué le communiqué rappelant que le Roi Mohammed VI préside le Comité Al-Qods, et le Royaume « appelle à éviter davantage d'escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas » et qu'elle ne compromette pas « les chances de paix ». L'opération militaire israélienne a tué 44 Palestiniens dont 15 enfants, et fait 360 blessés, selon les chiffres communiqués par ministère de la Santé du Hamas. Dimanche, ce sont 17 Palestiniens dont 9 enfants qui ont été tués dans les raids israéliens notamment sur Jabaliya, la ville de Gaza et Rafah, tandis que des immeubles entiers ont été détruits par les frappes israéliennes. De leur côté, 3 personnes ont été blessées en Israël par les tirs de roquettes depuis vendredi, selon des secouristes israéliens. L'armée israélienne a présenté son opération lancée vendredi comme une « attaque préventive » contre le Jihad islamique. L'armée a tué les principaux chefs militaires de ce groupe à Gaza, Tayssir Al-Jabari et Khaled Mansour, ainsi que plusieurs de leurs combattants. Lundi, alors que la trêve entrait en vigueur, le point de passage des marchandises de Kerem Shalom, dans le sud de Gaza s'est rétabli en raison de la situation humanitaire dégradée. Des camions de carburant sont entrés lundi, apprès que la seule centrale électrique de Gaza a été mise à l'arrêt dès samedi en raison d'une pénurie de carburant.