L'ex-président Catalan Carles Puigdemont détenu en Allemagne, pourra retourner en Belgique mais pas en Espagne. La justice espagnole a retiré le mandat d'arrêt international et européen contre l'indépendantiste Catalan Carles Puigdemont ainsi que 5 autres dirigeants catalans. Accusés de tentative de sécession pour l'organisation d'un référendum d'indépendance de la Catalogne, ils ont fui pour la Belgique, l'Ecosse et la Suisse. Les 9 autres membres restés en Espagne devront quant à eux, répondre aux accusations de rébellion qui sont passibles de 25 ans de prison. Cette décision vient après que la justice Allemande ait tranché sur cette affaire le 12 juillet, en n'autorisant son extradition vers l'Espagne pour n'être jugé que pour le chef de « malversation » de fonds publics et non pas pour « rébellion ». Un jugement qu'a contesté l'ex président Catalan en faisant appel. Carles Puigdemont avait été retenu en Allemagne depuis fin mars puis remis en liberté sous caution. Carles Puigdemont ainsi que les 5 autres dirigeants catalans pourront se rendre dans n'importe quel pays d'Europe à l'exception de l'Espagne où ils risquent l'incarcération puisque le mandat d'arrêt pour rébellion est toujours en vigueur. Le juge espagnol en charge de l'enquête Pablo Llarena estime que Puigdemont et les autres dirigeants devraient répondre de tous les chefs d'accusation et non pas seulement le délit de malversation, ce qui l'a motivé à retirer les mandats d'arrêts internationaux et européens à leur encontre. L'ex-leader catalan, qui devrait retourner en Belgique, a signifié quant à lui dans un tweet que cette décision du juge espagnol M. Llarena serait la « démonstration de l'immense faiblesse de la cause légale ».