Les Marocains n'auront pas à craindre la hausse des prix du blé tendre, selon le porte parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Depuis le déclenchement du conflit entre l'Ukraine et la Russie, les prix du blé s'envolent sur les marchés mondiaux. Alors que le Maroc vit une situation de sécheresse inédite cette saison, les inquiétudes montent sur l'approvisionnement du Royaume en blé, notamment en provenance d'Ukraine, pays qui ressemble plus de 30% du blé mondial et qui subi depuis jeudi matin un assaut militaire de la part de la Russie faisant craindre la déstabilisation de l'ordre mondial. Le porte parole du gouvernement, Mustapha Bitas, est revenu sur situation des échanges économiques entre Kiev et Rabat en conférence de presse à l'issue du conseil de gouvernement, en affirmant que le conflit entre l'Ukraine et la Russie « aura un impact sur le niveau des prix, notamment en ce qui concerne le pétrole et le blé ». Il a toutefois souligné que « concernant l'approvisionnement du marché marocain, il n'y aura ni problème ni effet ». Baitas a affirmé que les autorités marocaines ont déployé des efforts en janvier dernier dans ce sens, et ces derniers « ont été fructueux en matière d'importation de blé tendre, car cette matière a été subventionnée à hauteur de près de 60 milliards de dirhams, et le stock national de blé tendre a été renforcé », a-t-il affirmé, ajoutant et qu'il n'y avait rien à craindre de ce côté là. En outre, le responsable marocain a affirmé que ce sera « le gouvernement (qui) portera la responsabilité de la hausse des prix de certaines denrées alimentaires », en estimant que la loi de finances n'aura pas à être amendée parce qu'elle a prévu une marge de manœuvre.