Poursuivant son engagement pour la promotion de l'innovation et des nouvelles technologies au service d'une agriculture durable, le Groupe OCP, acteur mondial dans l'industrie des engrais, a tenu ce jeudi 3 février 2022, près d'une heure durant, un quatrième webinaire de la série Trait d'union ayant pour thème « Agritech : comment faire émerger des technologies innovantes pour une agriculture durable ? ". « Trait d'union » est une initiative lancée par le groupe OCP, leader mondial dans la production et l'exportation des phosphates. La société s'est positionnée comme un acteur incontournable du développement de l'agriculture et la promotion de la sécurité alimentaire. Son engagement pour 'nourrir la planète' est renforcé par des initiatives allant de la production d'engrais à l'accompagnement des petits agriculteurs, en passant par la préservation de l'environnement. Cela étant, les panélistes comme d'habitude des éminences en la matière dont, Fayçal Sehbaoui DG d'AgriEdge qui pour des raisons que les réseaux ne connaissent pas a dû fausser compagnie à la galerie en plein débat, magistralement du reste modéré par Nadia Lamlili. Mais les autres intervenants ont largement assumé à l'image de Sarah Savastano directrice de la Division Recherche et Evaluation au Fonds international du Développement agricole (Fida), membre du Conseil d'administration de la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA) et président de l'Association Générale des Producteurs de Blé et autres Céréales (AGPB) ou de David Joulin, co-fondateur de la Ferme digitale et président de Ekylibre ont débattu sur diverses questions relatives à l'Agritech. L'Afrique qui possède 65 % des terres arables disponibles a été souvent au centre des discussions. Les technologies numériques, datas et intelligence artificielle censés transformer l'agriculture constituent-elles un accélérateur de la transition agricole, et dans quelle mesure peuvent-elles réinventer les modèles existants tout en répondant aux besoins de la sécurité alimentaire ainsi que les pistes de collaboration entre l'Europe et l'Afrique dans l'AgriTech sont autant d'interrogations nullement occultées puisque c'est à travers ces thèmes que s'est nourri ou construit le webinaire. Beaucoup plus dédié à l'Afrique, ce dernier a mis également en relief le rôle des start-ups. Pour ce parterre de personnalités aux petits soins de l'agriculture, — c'est qu'il faudra nourrir plus de 9 milliards d'hommes et de femmes à l'horizon 2050 et près de 11 milliards d'ici 2100 —, les nombreux freins que rencontrent les agriculteurs en général et plus particulièrement sur notre continent, qui limitent leur productivité et leurs rentabilités (entraves d'ordre météorologique, contraintes matérielles, indisponibilité d'engrais ou quand ce n'est pas le cas peu utilisé, irrigation, exploitation des champs, faible bancarisation, etc.), les nouvelles technologies sont sans conteste un remède à tout cela. L'Agritech conduit les agriculteurs à mieux concevoir et gérer leurs opérations, car le potentiel agricole surtout africain est énorme. Malheureusement le manque de moyen est conséquent et c'est un problème, car le continent connaît une forte croissance démographique. Aussi les risques de malnutrition et autres risquent d'accroître et d'être accélérés par le dérèglement climatique. Le numérique peut donc apporter une solution sur le long terme à condition que les initiatives émanent du continent, pour répondre au mieux aux contextes qui lui sont spécifiques. Cependant, les start-up spécialisées dans l'Agritech restent peu nombreuses, déplore-t-on, quoiqu'en augmentation. Des systèmes de surveillance ont été mis en place permettant une meilleure exploitation. Les capteurs analysant les variables pluviométriques par exemple conduisent les agriculteurs à mieux concevoir et gérer leurs opérations, aidés en cela de drones agricoles, des robots pour le désherbage..., pour une agriculture de précision. Le monde agricole est devenu de plus en plus un terrain propice pour les start-up innovantes du numérique. Pourtant, l'écosystème de start-up Agritech reste encore faible. Et si les start-up spécialisées dans l'Agritech restent peu nombreuses, depuis quelques années, de plus en plus d'initiatives éclosent des quatre coins du continent et du globe. La fertilité des sols fait l'objet d'une attention particulière. Des systèmes de surveillance ont été mis en place permettant une meilleure exploitation. Les capteurs analysant les variables pluviométriques par exemple conduisent les agriculteurs à mieux concevoir et gérer leurs opérations. L'utilisation de drones est également en plein essor allouant un contrôle à distance. Aussi, les systèmes d'automatisation permettent une gestion efficiente de l'eau et ont donc une répercussion sur la qualité des produits. De tout cela, nos spécialistes en la matière ont en débattu trois quarts d'heure durant. L'année 2020 aura été une année record d'investissements dans l'Agritech et la FoodTech au niveau mondial nous dira-t-on. Les start-up de la technologie agroalimentaire ont ainsi levé 11,6 milliards de dollars de financement en 2020. Et la tendance devrait se poursuivre en 2021, notamment en Afrique. Pour tout savoir sur cette agriculture qui se réinvente à travers le digital, afin de produire plus efficacement et moins péniblement petit click vers la chaîne YouTube de l'OCP pour bénéficier du replay de ce webinaire qui fut excellent de par la qualité de ses intervenants.