Alors que l'Algérie doit accueillir un sommet arabe en mars prochain, la Ligue arabe l'a sérieusement recadrée sur la carte du Maroc qui inclut le Sahara, à quelques mois de l'événement. Mais après la publication de la nouvelle par la presse marocaine, un porte parole algérien a remis en cause la véracité de la nouvelle. Voilà comment l'Algérie s'est ridiculisée encore une fois. « Il s'agit d'une mystification qui consiste à décontextualiser les raisons véritables qui ont poussé le secrétariat de la Ligue arabe à élaborer cette note de recadrage pour en faire un faux événement qui n'existe que dans l'esprit retors de ceux qui excellent dans l'art de la manipulation et de l'intox », a déclaré à l'agence de presse officielle algérienne (APS), l'Algérien Amar Belani, l'envoyé spécial pour le Sahara, qui relève du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. Le diplomate, connu pour sa dent contre le Maroc, a dénoncé un « mensonge éhonté », une « entreprise de manipulation grossière », et une « propagande mensongère », après la publication par l'agence de presse marocaine (MAP), d'une information faisant état d'un nouveau camouflet pour l'Algérie sur l'affaire du Sahara, largement diffusée par les médias marocains et algériens, qualifiés par Amar Belani de « mercenaires ». En effet ce weekend, l'agence de presse a indiqué que l'organisation panarabe a adressé une note à tous ses organes exigeant le respect de ses directives et l'adoption d'une carte des Etats arabes unifiée dans tous les événements organisés, en y joignant une carte des pays arabes qui démontre clairement les frontières du Maroc comprenant le Sahara. Cette note est intervenue en réponse officielle de la Ligue arabe à des protestations de l'Algérie (qui soutient les séparatistes du polisario) qui se sont élevées contre cette même carte complète du Maroc utilisée lors d'un sommet organisé au Caire par l'Organisation des femmes arabes. Sauf qu'au lieu d'accepter la réalité et de faire profil bas, l'Algérie a préféré verser dans le mensonge en remettant en cause la véracité de la nouvelle et en estimant en outre, que cette carte a toujours été utilisée. Au delà de la vraie « infox » de la partie algérienne, le pays qui doit abriter en mars prochain un sommet des chefs d'Etat arabes, sera obligé d'avaler une nouvelle couleuvre en adoptant cette nouvelle carte unifiée qui ne mentionne à aucun moment la république arabe sahraouie autoproclamée, créée et soutenue par l'Algérie pour servir son agenda anti marocain. Sur la carte des pays formant la Ligue arabe, figurent les drapeaux des Etats arabes, reconnus, et c'est en ce sens que tout le territoire du Maroc y représenté au dessus de la Mauritanie, et à côté de l'Algérie. Aucune trace du drapeau de l'autoproclamée rasd. Autre coup dur porté aux « mensonges éhontés » de l'Algérien Amar Belani, il suffit de faire une petite recherche sur le site de la Ligue arabe pour vérifier que l'organisation panarabe reconnait que le Sahara est bel est bien marocain, en notant la superficie du Maroc qui est égale à 710.850 km2. De plus, l'Egypte où a été créée l'organisation et où se situe son siège ne reconnait pas le polisario, ou la rasd comme l'a déclaré à Hespress FR l'ambassadeur d'Egypte à Rabat, Achraf Ibrahim. Et plusieurs pays arabes ont ouvert un consulat dans la Sahara marocain, pour preuve de la marocanité du Sahara, dont les Emirats arabes unis, Bahreïn, et la Jordanie. Et c'est d'ailleurs en Jordanie où s'est tenue la dernière réunion des ministres arabes de l'Habitat, le 21 décembre, et qui a insisté sur «la nécessité de respecter la géographie et la souveraineté des Etats et à veiller dans toutes les manifestations organisées par les organismes, les fédérations et les organisations affiliés au Conseil des ministres arabes de l'Habitat d'afficher leur carte complète ». Enfin, la rasd n'est reconnue par presque aucun Etat arabe, à l'exception de l'Algérie, de la Mauritanie, deux pays faisant partie du conflit sur le Sahara, et de la Libye de l'ancien dictateur déchu, Mouammar Kadhafi, qui avait aidé à la création du polisario à l'époque avec l'ancien président algérien, Houari Boumediène. Aucune organisation internationale, ne reconnait la rasd, avec à leur tête l'ONU.